« Les Stoïciens : Épictète Le poignard à la main » : différence entre les versions

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*'''Discipliner son action :'''
Le maître d’école instruit et libère des entraves du préjugé et des certitudes rapides, en suivant les exigences de la raison et en laissant de côté les sentiments. A la maison on a un parent pour consoler, à l’école un maître pour apprendre.
Le maître des esclaves agit selon son bon vouloir : il soumet ses esclaves aux besoins de la maison. C’est pourquoi le père de famille est souvent appelé maître, mais maître de la demeure. Ce peut être un bon maître comme un mauvais maître. Il agit selon son bon vouloir et ses impulsions : on a là un paradoxe, c’est-à-dire une contradiction apparente. Il se croit libre ; mais se laisser aller à la colère, et fouetter l’esclave, par exemple, c’et suivre la loi qui me pousse à être en colère. Et en général on l’ignore. Ainsi y a-t-il des faux maîtres et des faux esclaves. Le maître victime de ses pulsions est moins libre qu’un esclave qui subit quelque chose sur quoi il ne peut intervenir. Le désir de puissance, de richesses, de gloire, de femmes, cache une forme d’esclavage de celui qui possède ces biens. Car plus il en a plus il en désire dans une frénétique boulimie. Il ne s’agit pas seulement de maîtriser ses désirs, encore faut-il maîtriser ses impulsions c’est à dire son action.
On maîtrise ainsi sa vie sociale.
La vraie liberté est du côté du savoir. En me libérant de mes fausses croyances, je me libère de moi-même. Obéir à la raison c’est s’affranchir de ses fautes et ne pas se soumettre à ses affects. Le maître de l’esclave soumet ce dernier à ses affects, comme la peur du fouet. Il ne s’agit pas d’obéissance mais de soumission. Il le réduit en effet, à l’état d’outil, de moyen……