« Vol balistique et missiles balistiques/Défense contre les missiles balistiques » : différence entre les versions

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On va donc distinguer:
 
* '''les armes rapides''' ou très rapides des missiles balistiques à deux ou trois étages qui, tirées de loin (de 5000 à 10.000 km) ou de près passent au moins un quart d’heure voire jusqu’à une demie heure dans l’espace sur leur trajectoire elliptique. Là on peut envoyer dans l’espace un « véhicule tueur » (détaillé ci-dessous), lancé comme une arme par un missile balistique sur une trajectoire calculée pour faire se rencontrer l’arme assaillante et le véhicule défenseur. On parle de défense dans l’espace ou« hors de l’atmosphère » ou encore ''exo-atmosphérique'' ;
* '''les armes moins rapides''' des missiles balistiques à deux étages mais insuffisamment bien construits, voire de ceux à un étage, s’ils sont particulièrement sophistiqués. Là il n’y a plus de parcours spatial suffisamment long pour pouvoir intercepter dans l’espace mais on peut intercepter en très haute atmosphère. Le véhicule tueur n’est pas lancé mais amené au contact par un missile constamment propulsé jusqu’à l’impact. En fait ce missile, doté d’une détection infrarouge, devient lui-même le véhicule tueur. On parle de défense en haute atmosphère. On utilise le terme ''haut-endo-atmosphérique'' ;
 
* '''les armes peu rapides''' des missile balistiques mono-étages. Là il n’y a plus de parcours suffisant en haute atmosphère. Si l’apogée de leur parcours peut s'y trouver, le reste de leur trajectoire va se situer dans des couches d’air de plus en plus denses. La détection infrarouge n’est plus possible. Ce qui sauve la défense, c’est que ces armes ont une vitesse (relativement) faible, un peu supérieure à celle des meilleurs avions de chasse. La défense va donc agir avec les missiles normalement utilisés contre les avions, après en avoir sensiblement amélioré leurs performances. On parle de « défense aérienne élargie » ou ''endo-atmosphérique''.
Là on peut envoyer dans l’espace un "véhicule tueur" (détaillé ci-dessous), lancé comme une arme par un missile balistique sur une trajectoire calculée pour faire se rencontrer l’arme assaillante et le véhicule défenseur.
 
On parle de défense dans l’espace ou« hors de l’atmosphère » ou encore ''exo-atmosphérique''.
 
*'''les armes moins rapides''' des missiles balistiques à deux étages mais insuffisamment bien construits, voire de ceux à un étage, s’ils sont particulièrement sophistiqués.
 
Là il n’y a plus de parcours spatial suffisamment long pour pouvoir intercepter dans l’espace mais on peut intercepter en très haute atmosphère. Le véhicule tueur n’est pas lancé mais amené au contact par un missile constamment propulsé jusqu’à l’impact. En fait ce missile, doté d’une détection infrarouge, devient lui-même le véhicule tueur.
 
On parle de défense en haute atmosphère. On utilise le terme ''haut-endo-atmosphérique''.
 
*'''les armes peu rapides''' des missile balistiques mono-étages
 
Là il n’y a plus de parcours suffisant en haute atmosphère. Si l’apogée de leur parcours peut s'y trouver, le reste de leur trajectoire va se situer dans des couches d’air de plus en plus denses. La détection infrarouge n’est plus possible.
 
Ce qui sauve la défense, c’est que ces armes ont une vitesse (relativement) faible, un peu supérieure à celle des meilleurs avions de chasse. La défense va donc agir avec les missiles normalement utilisés contre les avions, après en avoir sensiblement amélioré leurs performances.
 
On parle de « défense aérienne élargie » ou ''endo-atmosphérique''.
 
Contrairement à ce qui est souvent dit, l’interception n’est pas liés à la zone défendue (théâtre ou territoire), mais à la nature de la menace, et en particulier à la vitesse de rentrée de cette menace.