« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions

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L'architecte naval décidera, devant ces deux souhaits bien différents,contradictoires quelle sera l'immersion de lancement. Corriger l'inclinaison assez inévitablement prise par le missile balistique à sa sortie de l'eau doit se faire dès que possible. Il faudra avoir allumé le premier étage pour provoquer le redressement avec un très grand débattement de la tuyère.
 
La consommation de propergol utilisée pour redresser le missile balistique sera utilisée au détriment de la portée.
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Les missiles balistiques se classent aujourd'hui en deux groupes selon qu’ils sont dotés d’armes nucléaires, ou non.
 
Initialement, leur développement n’a eu cesse de les rendre les plus aboutis possible pour cause de stratégie nucléaire, élément moteur de leur développementprogression technique. Jusqu’à en venir aux missiles balistiques aboutis, intercontinentaux, invulnérables et imparables munis d'armes nucléaires multiples dont sont dotés certains États.
 
La stratégie nucléaire fait l’objet d’une brève analyse en fin de ce livre.
 
Pour autant elle n’a pas exclu l’emploi tactique de missiles balistiques dotés d’armes conventionnelles. En effet, - soit parce que les premiers missiles balistiques ont été exportés par certains États, soit parce que leur puissance militaire donnait de l’appétit à d’autres, soit aussi parce que le progrès technique s’exportant lui aussi rendait leur réalisation de plus en plus accessible, soit encore parce que certains États même munis d'armes nucléaires y trouvaient un avantage tactique important, - quoi qu’il en soit, plusieurs EtatsÉtats se sont trouvés en position de se doter de missiles balistiques emportant des explosifs classiques, et de les perfectionner.
 
L’emport de charges conventionnelles par les missiles balistiques confère à celui qui en est doté un avantage militaire important. Il est dû à la grande vitesse d'arrivée des arme sur leurs cibles, ce qui rend la défense et donc l’interception de ces armes et leur destruction très difficile.
 
=== Destruction des armes des missiles balistiques ===
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*soit détruire les armes un fois lancées sur leurs trajectoires (elliptiques et prévisibles).
 
La destruction d'un missile balistique pendant sa phase propulsée est possible par un avion équipé d'un faisceau laser (''Air Borne Laser'' (ABL) en anglais), qui se trouverait dans son environnement. Un laser, sûrement très complexe à mettre en oeuvre <ref group="note">Les États-Unis d’Amérique ont développé un Air Borne Laser mais en ont abandonné le principe opérationnel en ne conservant qu'un seul avion ABL pour poursuivre la recherche technique.</ref>
serait capable de détruire un missile balistique durant sa phase propulsée.Aucun Pour autant, aucun système opérationnel de ce type n’existe à ce jour.
 
Il s’en déduit qu’aujourd’hui on ne peut empêcher un missile balistique convenablement protégé (silos, emport par sous-marin…) de lancer son ou ses arme(s).
La défense contre les missiles balistiques ne porte doncnon pas sur les missiles balistiques quemais sur leurs armes. À ce titre le terme devient impropre et prête largement à confusion. On ne se défend pas contre des missiles balistiques. On se défend contre des armes, petites et très rapides.
 
===Les modes d'action===
Plusieurs modes d'action sont possibles. On les trouve dans la littérature sous la forme de défenses ''endo-atmosphériques, haut-endo-atmosphériques, exo-atmosphériques’atmosphériques''. Des termes manquent de clarté. Pour les comprendre, voici trois observations techniques, déterminantes
et simples.