« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions

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Dans le cadre de la Terminal High Altitude Area Defense les américains ont réalisé de nombreux essais avec le THAAD [http://www.raytheon.com/capabilities/products/sm-3/]. Ce missile a mis longtemps avant de devenir opérationnel montrant ainsi la complexité des difficultés techniques à résoudre. C’est maintenant chose faite (2107). Ses essais sont détaillés dans l'article de Wikipédia qui lui est consacré.
 
===Remarques===
====Emploi d’armes nucléaires ====
 
Tant que la technologie n’a pas permis la réalisation de satellites de surveillance (avec leur détection infrarouge) et d’énormes radars (avec leur capacité de trajectographie lointaine d'objets très petits), seul des tirs nucléaires pouvaient détruire les armes balistiques assaillantes, alors toutes nucléaires.
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Les russes ont conservé et conservent toujours aujourd’hui une défense de Moscou par armes nucléaires.
 
====Dénonciation du Traité ABM====
 
La dénonciation par les américains du traité ABM en 2002 est due à leur supériorité technologique à ce moment là. Elle résulte des travaux lancés par l’Initiative de défense stratégique.
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Ils commencent alors à disposer des moyens (satellites, radars, moyens de calcul temps réel) qui leur permettent de réaliser et de positionner dans le monde là où cela leur serait utile les effecteurs à venir (les missiles ou les missiles balistiques et leurs KV désormais tous non nucléaires), ce que le traité ABM leur aurait interdit. D’autres raisons ont été aussi avancées.
 
====Champ de tir de la France====
 
Tous les États disposant de missiles balistiques utilisent des champs de tir leur permettant de les essayer à toutes portées dans les conditions de sécurité requises.[[File:Missile balistique 28.png|left|550px]] Ils comportent, comme tous les centres de lancements de satellites, un pas de tir pour le missile balistique, des postes de préparation et de conduite du tir, des instruments pour suivre (optique et radar) la phase propulsée et un poste de sauvegarde chargé d'activer le système d'auto-destruction du missile balistique si sa trajectoire n'était pas celle prévue.
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=Réflexion sur les armes nucléaires=
===L'état des lieux===
 
La détention et l’emploi toujours possible d’armes nucléaires ne manque pas de fournir une matière grave, toujours discutée par ceux qui y sont favorables et plus encore par ceux qui voudraient en finir avec le fait nucléaire et ne plus en entendre parler.
 
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*encourage la prolifération;
*n’est pas sûre (par le passé et demain les cyber attaques);
*satisfait le complexe militaro-industriel, par ailleurs hostile à l’élimination d’une catégorie d’engins même s’ils n’ont plus d’utilité;
Noset ils s’interrogent: nos intérêts vitaux en valent-ils la peine?
l’élimination d’une catégorie d’engins même s’ils n’ont plus d’utilité;
et ils s’interrogent:
Nos intérêts vitaux en valent-ils la peine?
Il est temps d’inventer d’autres mécanismes et de montrer qu’enfin
la raison l’emporte sur la violence et la force brute.
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*que l’intérêt d’une dissuasion indépendante demeure, notamment pour la France, en termes stratégiques aussi bien que politiques.
 
===La crise fondatrice de Cuba (1962)===
Sans prendre aucun parti, ce qui ne peut être l’objet de ce livre, on présente ci-dessous une évolution stratégique majeure liée aux missiles balistiques de deuxième génération et à leur remplacement par les missile balistiques intercontinentaux. Cette évolution est liée à la Crise de Cuba, en 1962.
 
On simplifie volontairement et à dessein cette crise avec deux schémas.
Schéma 1. Avant la crise, les Américains - qui ne disposent pas encore de missiles balistiques de portée autre qu’intermédiaire - les installent en Turquie pour détruire Moscou en un quart d’heure, le temps de vol des armes à cette portée. Les Soviétiques souhaitent alors rétablir l’équilibre. Ils ne disposant que de missiles de même type. Il leur faut les installer à Cuba pour détruire Washington en un quart d’heure.
 
*Schéma 1. Avant la crise, les Américains - qui ne disposent pas encore de missiles balistiques de portée autre qu’intermédiaire - les installent en Turquie pour détruire Moscou en un quart d’heure, le temps de vol des armes à cette portée. Les Soviétiques souhaitent alors rétablir l’équilibre. Ils ne disposant que de missiles de même type. Il leur faut les installer à Cuba pour détruire Washington en un quart d’heure.
Schéma 2. Plus tard, après la crise qui s’est terminée par le non-installation des missiles balistique soviétiques et - à titre d’équilibre stratégique - le retrait par les Américains des leurs de Turquie, ce même équilibre est retrouvé par les missiles balistiques de la génération suivante, intercontinentale et imparable. Il n’est plus besoin de les mettre ni à Cuba ni en Turquie ni ailleurs. On en dispose chez soi.
 
*Schéma 2. Plus tard, après la crise qui s’est terminée par le non-installation des missiles balistique soviétiques et - à titre d’équilibre stratégique - le retrait par les Américains des leurs de Turquie, ce même équilibre est retrouvé par les missiles balistiques de la génération suivante, intercontinentale et imparable. Il n’est plus besoin de les mettre ni à Cuba ni en Turquie ni ailleurs. On en dispose chez soi.
L’essentiel de cette crise est exprimée par la mis en place d'un "téléphone rouge" dont la presse a fait savoir qu’il venait d’être installé entre les deux Présidents, sans intermédiaires.
 
L’essentiel de cette crise est expriméeexprimé par la mis en place d'un "téléphone rouge" dont la presse a fait savoir qu’il venait d’être installé entre les deux Présidents, sans intermédiaires.
Ce téléphone est un symbole. Celui de la compréhension pour la première fois par deux Présidents, seuls décideurs de l’ordre d’emploi des armes nucléaires qui détruiraient tout sans avoir le temps de déclarer la guerre, en un quart d’heure le temps de parcours des arme des missiles balistiques intermédiaires et demain en moins d’une demie heure, celui des armes des missiles balistiques intercontinentaux.
 
Ce téléphone est un symbole. Celui de la compréhension pour la première fois par deux Présidents, seuls décideurs de l’ordre d’emploi des armes nucléaires qui détruiraient tout sans avoir le temps de déclarer la guerre, en un quart d’heure, le temps de parcours des arme des missiles balistiques intermédiaires et demain en moins d’une demie heure, celui des armes des missiles balistiques intercontinentaux.
 
EtEn cela pour, le Président américain a été particulièrement dontconcerné. Son son conseil de guerre a conclu devant lui qu'il fallait déclencher la guerre nucléaire, een tirant le premier contre l'Union Soviétique. Oui, c'est bien ce que le Président Kennedy- l'Histoire elle confirme- as'est fiait entendudire.
 
Et cela pour le Président américain particulièrement dont son conseil de guerre a conclu devant lui qu'il fallait déclencher la guerre nucléaire, e premier contre l'Union Soviétique. Oui, c'est bien ce que le Président - l'Histoire elle confirme- a entendu.
Le président John Fidzerald Kennedy a refusé. Le président Truman avait refusé l’emploi de l’arme nucléaire au général Mac Arthur qui le demandait lors de la guerre de Corée (1950) mais dans un contexte différent: la vie du président Truman n’était pas en jeu.
Il en a été différemment pour les présidents Kennedy et Gorbatchev. La prise de conscience que dans le désastre qui suivrait l’arme nucléaire les tuerait tout deux aussin’a pas manqué d’être compris par les Présidents.
 
Il en a été différemment pour les présidents Kennedy et Gorbatchev. La prise de conscience que dans le désastre qui suivrait l’arme nucléaire les tueraitmettrait tout deux aussin’adans la tombe n’a pas manqué d’être compris par les Présidents.
C’est ce que le lecteur pourra lire de la lettre écrite par Madame Kennedy au président Kroutchev.
 
C’est ce que à quoi le lecteur pourra lireêtre desensible en lisant la lettre écrite par Madame Kennedy au président Kroutchev à la mort de son mari.