« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions

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Ces derniers font observer majoritairement que la détention d’armes nucléaires:
*fait fi de l’avis éthique de la Cour Internationale de Justice (1996);
*est contraire au traité de Non Prolifération (TNP, 1968/1970);
*pèse excessivement sur le budget de la Défense;
*n’a plus de pertinence stratégique;
*encourage la prolifération;
*n’est pas sûre (par le passé et demain les cyber attaques);
*satisfait le complexe militaro-industriel, par ailleurs hostile à
l’élimination d’une catégorie d’engins même s’ils n’ont plus d’utilité;
et ils s’interrogent:
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Les premiers estiment:
*que l’avis de la Cour a autorisé l’arme nucléaire dans des circonstances exceptionnelles;
*qu’avec le TNP plus de cent quatre vingt États ont reconnu à cinq le droit de posséder de armes nucléaires tant que le désarmement mondial ne serait pas général;
*que l’intérêt d’une dissuasion indépendante demeure, notamment pour la France, en termes stratégiques aussi bien que politiques.
 
Sans prendre aucun parti, ce qui ne peut être l’objet de ce livre, on présente ci-dessous une évolution stratégique majeure liée aux missiles balistiques de deuxième génération et à leur remplacement par les missile balistiques intercontinentaux. Cette évolution est liée à la Crise de Cuba, en 1962.
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Schéma 2. Plus tard, après la crise qui s’est terminée par le non-installation des missiles balistique soviétiques et - à titre d’équilibre stratégique - le retrait par les Américains des leurs de Turquie, ce même équilibre est retrouvé par les missiles balistiques de la génération suivante, intercontinentale et imparable. Il n’est plus besoin de les mettre ni à Cuba ni en Turquie ni ailleurs. On en dispose chez soi.
 
L’essentiel de cette crise est dansexprimée lepar la mis en place d'un "téléphone rouge" dont la presse a fait savoir qu’il venait d’être installé entre les deux Présidents, sans intermédiaires.
 
Ce téléphone est un symbole. Celui de la compréhension pour la première fois par deux Présidents, seuls décideurs de l’ordre d’emploi des armes nucléaires qui détruiraient tout, sans avoir le temps de déclarer la guerre et, en un quart d’heure, demainle entemps moinsde d’uneparcours demiedes heurearme avec lesdes missiles balistiques intercontinentauxintermédiaires et ledemain tempsen demoins parcoursd’une dedemie leursheure, celui des armes des missiles balistiques intercontinentaux.
 
LeEt cela pour le Président américain particulièrement, dont son conseil de guerre a conclu devant lui àqu'il fallait déclencher la guerre nucléaire, e premier lacontre guerrel'Union nucléaireSoviétique. Oui, c'est bien ce que le Président - l'Histoire elle confirme- a entendu.
Le président John Fidzerald Kennedy a refusé. Le président Truman avait refusé l’emploi de l’arme nucléaire au général Mac Arthur qui le demandait lors de la guerre de Corée (1950) mais dans un contexte différent: la vie du président Truman n’était pas en jeu.
Il en a été différemment pour les présidents Kennedy et Gorbatchev. La prise de conscience que dans le désastre qui suivrait, l’arme nucléaire les tuerait aussi,tout n’adeux aussin’a pas manqué d’être compris par les Présidents.
 
C’est ce que le lecteur pourra lire de la lettre écrite par Madame Kennedy au président Kroutchev.