« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions

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Ils commencent alors à disposer des moyens (satellites, radars, moyens de calcul temps réel) qui leur permettent de réaliser et de positionner dans le monde là où cela leur serait utile les effecteurs à venir (les missiles ou les missiles balistiques et leurs KV désormais tous non nucléaires), ce que le traité ABM leur aurait interdit. D’autres raisons ont été aussi avancées.
 
====Champ de tir de la France====
 
Tous les États disposant de missiles balistiques utilisent des champs de tir leur permettant de les essayer à toutes portées dans les conditions de sécurité requises.[[File:Missile balistique 28.png|left|550px]] Ils comportent, comme tous les centres de lancements de satellites, un pas de tir pour le missile balistique, des postes de préparation et de conduite du tir, des instruments pour suivre (optique et radar) la phase propulsée et un poste de sauvegarde chargé d'activer le système d'auto-destruction du missile balistique si sa trajectoire n'était pas celle prévue.
 
À plusieurs milliers de kilomètres de là, soit une station à terre si elle est possible, soit un navire spécialisé si l'on ne peut disposer d'un tel avantage sont équipés de puissants radars particulièrement performants pour ''trajectographier'' à de milliers de kilomètres dans l'espace les objets très petits qu'ils découvrent (rotondité de la Terre) jusqu'à leur point d'impact dont ils sont proches.
[[File:FS Monge.jpg|right|400px]]
 
 
Le centre de tir spatial de missiles balistiques français se situe à Biscarosse (A1) dans les Landes. Il présente un inconvénient géographique. La sécurité en cas de destruction/explosion du missile balistique implique une trajectoire éloignée à la fois de l'Espagne et et de la Bretagne. En conséquence, le tir se fait vers les États-Unis, ce qui en limite le portée.
 
Les protées plus grandes sont rendues possibles par le tir d'un sous-marin placé convenablement à la pointe de la Bretagne (A2).
 
Le suivi des armes, dans leurs trajectoires balistiques jusqu'à la fin de leurs trajectoires de rentrée dans l'atmosphère est assuré par le Bâtiment d'Essais et de Mesures "MONGE" (ci-dessus).