« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions
Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 274 :
La forme conique du bouclier a pour objectif de diminuer d’être le moins freiné possible pour conserver une vitesse élevée rendant impossible l’interception dans l’atmosphère.
Le corps du cône est revêtu d’un matériau de protection thermique qui se transforme en se détruisant tout en absorbant une très grande quantité de chaleur. Il diminue donc d’épaisseur pendant la rentrée, laquelle est calculée pour qu’il en reste quelques millimètres avant l’explosion, l’objectif étant de ne pas en mettre trop pour ne pas l’alourdir inutilement. La chaleur sera très forte à l’intérieur. Les équipements, notamment électroniques, sont prévus pour y résister.
Ligne 288 :
*'''10.000''' km: la portée la plus longue accessible
*'''10''' secondes: le temps de traverser l’atmosphère
*Mach '''10''': la vitesse des armes à l’explosion après avoir été freinées comme les météorites, avec la même trajectoire lumineuse d’étoile filante due à l’échauffement à plusieurs milliers de degrés de leurs boucliers thermiques, dits aussi ''véhicules de rentrée''.
=Rentrée dans l'atmosphère,=
===
La photographie ci-contre montre huit étoiles filantes.
L’objectif du tir est très clairement de réaliser
Pour ce faire le missile balistique a reçu un plan de tir définissent huit cibles, toutes alignées sur un même axe et distantes du quelques kilomètres.
Les huit trajectoires atmosphériques ne son plus balistiques, les forces de frottement devenant très supérieures à la gravité. Elles sont rectilignes et se dévoilent par une onisation de l'air identique à celle qui survient lorsque des météorites rentrent dans l'atmosphère (étoiles filantes).
La distribution des armes sur les huit trajectoires elliptiques par le plateau qui les supporte s'est faite de façon à ce qu'elles arrivent ensemble dans l'atmosphère alors que leurs parcours sont de longueur différentes (les cibles sont de plus en plus loin du lieu de lancement) et ont commencé à des instants différents (les armes sont séparées les unes après les autres).
La photographie a pour objectif de rendre compte de l'acquisition du niveau de maîtrise technique et technologique nécessaire pour ce faire.
▲[[File:Peacekeeper-missile-testing.jpg|left|300px]]
▲===Les capsules habitées===
Pour mémoire, les rentrées d'une arme nucléaire et d'une capsule habitée diffèrent totalement.
La difficulté principale posée par la rentrée atmosphérique des engins habités est l’échauffement interne qu’il faut limiter drastiquement pour qu’il puisse être supporté par l’équipage.
Pour cela, on détache l’onde de choc de la structure par une forme en bouclier arrondi que l'on voit sur toutes le capsules spatiales. Les matériaux sont choisis pour leur fort pouvoir émissif qui les rend capables de renvoyer la chaleur à l’extérieur par rayonnement. Seule une petite partie de la chaleur parvient alors à pénétrer dans les structures tandis que la trajectoire de rentrée (ci-dessous) est choisie pour limiter l’intensité du freinage, ce qui diminue aussi la décélération.
[[File:Skip reentry trajectory.svg|
Le freinage est poursuivi jusqu’à un vitesse qui va permettre l’ouverture des parachutes, ou l'atterrissage pour la navette américaine.
Ligne 335 ⟶ 325 :
===Trajectoire sous-marine (lancement par sous-marin)===
Construire un missile balistique est complexe. Le lancer sous l’eau ajoute encore une autre complexité.
A l’évidence le missile balistique ne s’allume pas au départ du tube dans lequel il été placé : il détruirait le sous-marin. Il en est donc éjecté par un forte pression de gaz à la façon d’une cartouche de fusil de chasse qui propulse ses plombs (le missile balistique) hors du canon (
[[File:Missile balistique 11.pdf|
L’immersion du sous-marin à laquelle il va lancer en allumant le générateur de gaz est définie par deux contraintes :
Ligne 365 ⟶ 355 :
Conséquence: ils sortent de l’eau assez couchés et utilisent une importante quantité de propergol à la seule fin de se redresser [https://images.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fwww.defensetech.org%2Fwp-content%2Fuploads%2F2014%2F04%2FTrident-II-D5-490x549.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.defensetech.org%2F2014%2F04%2F11%2Fnavy-extends-trident-ii-d5-nuclear-missile-service-life%2F&docid=OdnIxbg7RnoOXM&tbnid=pETbkZLHu2ZXdM%3A&vet=1&w=490&h=549&source=sh%2Fx%2Fim], une quantité qui ne servira pas à augmenter la vitesse et donc la portée. Mais la Nitralane étant particulièrement énergétique, ils peuvent se permettre d’en «perdre» un peu. Ce qui n’est pas le cas de la France dont le propergol est un peu moins énergétique. Voilà deux réponses différentes à un même problème (aller le plus vite possible) de la part des ingénieurs français et américains.</ref>
===Modification de trajectoire dans l'atmosphère,===
====
====
La rentrée dans l’atmosphère peut aussi, comme il en est pour les avions avec leur portance, rendre possible une correction de trajectoire.
|