« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions
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Ces ailerons sont bien visibles sur la photographie du missile balistique indien Agni II ci-contre. Le mouvement de basculement permis par ces ailerons fera prendre rapidement une direction telle que la pointe du bouclier thermique (en rouge sur la photographie) sera rapidement [[Fichier:Agni-II missile (Republic Day Parade 2004).jpeg|thumb|{{Lien|fr=Agni II|lang=en|trad=Agni-II|texte=Agni II}} fabriqué en Inde.]] la plus efficace possible (flux de chaleur de quelques milliers de degrés <ref group="note"> On observe que la séparation des deux étages se fait par des boulons explosifs placés sur un treillis métallique bien visible entre les deux étages sur la photographie de l'Agni II. La séparation par cordeau détonnant inséré dans une virole qui lie de très près les étages, disposition prise sur les générations suivantes, est beaucoup plus difficile à réaliser. Elle s’impose dans le cas du sous-marin où l’on cherche de placer le maximum de propergol dans les étages d’un missile de longueur contrainte par la dimension de la coque. Or le treillis implique un espace vide, donc une perte de portée à longueur égale. </ref>.
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===Armes de la dernière génération (tri-étage ou plus)===
Ces armes ont une double caractéristique:
*elles sont lancées par un missile balistique de trois ou quatre étages d’un grand diamètre rendu possible par un savoir-faire permettant de réaliser de très gros blocs de poudre. Cette poudre, mélange de comburant et de combustible, fournit une capacité propulsive de beaucoup supérieure aux générations des poudres précédentes. Des vitesses supérieurs à 7 km/s sont atteintes avec une capacité d’emport importante.
[[File:W78 MK12A RV Minuteman III.jpg|right|100px]]
*elles sont nombreuses pour un même missile balistique et rarement uniques (ci-contre un plateau portant trois armes).
Lancées successivement de façon indépendante, elles peuvent ainsi être dispersées sur l’objectif retenu en provoquant un effet destructeur très supérieur à ce que ferait une arme unique. Toutes les armes sont aujourd’hui nucléaires.
La forme conique du bouclier a pour objectif de diminuer d’être le moins freiné possible pour conserver une vitesse élevée rendant impossible l’interception dans l’atmosphère.
Toutes les armes des missiles balistiques de dernière génération sont caractérisés par les chiffres arrondis suivant:
*'''3''' secondes: le temps parcours sous la mer si le tir est fait par un sous-marin
*'''3''' minutes: le temps de parcours propulsé du missile balistique à la fin duquel les armes sont lancées dans l’espace.
*'''30''' minutes: le temps de parcours des armes dans l’espace, du lancement jusqu’à l’arrivée dans l’atmosphère.
*'''300''' km: l’altitude de ce lancement (c’est à peu près celle de la station spatiale internationale). Le missile balistique déjà successivement séparé de ses étages est alors définitivement désintégré.
*'''3000''' km: l’altitude de l’apogée de la trajectoire elliptique des armes qui se sont donc d’abord éloignées de la Terre conformément à la mathématique de l’ellipse. C’est la moitié du rayon de la Terre. Elles sont bien dans l’espace.
*'''30.000''' km/h: la vitesse des armes à leur rentrée dans l’atmosphère (le chiffre plus exact est autour de 25.200 km/h soit 7km/s).
*'''10.000''' km: la portée la plus longue accessible
*'''10''' secondes: le temps de traverser l’atmosphère
*Mach '''10''': la vitesse des armes à l’explosion après avoir été freinées comme les météorites, avec la même trajectoire lumineuse d’étoile filante due à l’échauffement à plusieurs milliers de degrés de leurs boucliers thermiques.
=Rentrée dans l'atmosphère=
===Les armes nucléaires===
La photographie ci-contre montre huit étoiles filantes. C’est la rentrée dans l’atmosphère de huit armes dans une situation de tir d’exercice (entièrement réelles mais sans matière nucléaire).
*pour un véhicule habité va diminuer sa vitesse et permettre l’ouverture des parachutes, ou l'atterrissage de la navette américaine ;▼
L’objectif du tir est très clairement de réaliser une photographie qui va attester du niveau de technicité atteint. Les huit armes ont eu pour cibles huit points alignés sur un même axe, distants de quelques dizaines de kilomètres.
La trajectoire dans l’atmosphère n’est plus balistique, les forces de frottement devenant très supérieures à la gravité
[[File:Peacekeeper-missile-testing.jpg|left|300px]]
▲Pour être le moins freinée passible, l'arme est enfermée dans une protection de forme conique très allongée. L’échauffement est extrême car l’onde de choc colle au sommet du [[véhicule de rentrée]]. Le corps du cône est revêtu d’un matériau de protection thermique qui se transforme en se détruisant tout en absorbant une très grande quantité de chaleur. Il diminue donc d’épaisseur pendant la rentrée, laquelle est calculée pour qu’il en reste quelques millimètres avant l’explosion, l’objectif étant de ne pas en mettre trop pour ne pas l’alourdir inutilement. La chaleur sera très forte à l’intérieur et les équipements sont prévus pour y résister.
===Les capsules habitées===
Pour mémoire, les rentrées d'une arme nucléaire et d'une capsule habitée diffèrent totalement.
La difficulté principale posée par la
[[File:Skip reentry trajectory.svg|thumb|Rentrée d'un véhicule Apollo|gauche]]
Les matériaux sont choisis pour leur fort pouvoir
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