« Vol balistique et missiles balistiques » : différence entre les versions
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=Principales caractéristiques des armes=
L'évolution des missiles balistiques s'est faite en parallèle avec celle des armes et de leurs objectifs.
On distingue essentiellement trois dispositions différentes des armes (en violet), chacune associée à une réalisation spécifique du missile balistique.
===Les trois types d'armes===
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La génération suivante (figure 2) requiert des savoirs-faire nouveaux, notamment la séparation des étages et de l’arme.
Dans la dernière génération, les armes sont extrêmement élaborées (fusion, bombe H), et plus petites donc plus légères. Les étages au nombre trois (généralement) sont de plus gros diamètres car on sait couler de très gros blocs de poudre propulsive dans des enveloppes qui sont, aussi, bien plus légères (carbone) que celles des générations précédentes (acier).
La puissance propulsive, énorme, permet de lancer plusieurs armes, chacune protégée des violents chocs thermiques à la rentrée par un bouclier conique. On les dispose sur un plateau. Cette disposition ne permet pas un écoulement de l’air correct
Le bon positionnement d’une arme dans l’espace fait appel à la notion d’inertie. Une notion simple dont la compréhension est essentielle pour apprécier l’évolution des armes et des missiles balistiques.
===Le mouvement dans l’espace===
[[File:Missile balistique 10.pdf|
Dans une expérience de pensée (figure 1) un javelot lancé depuis la Terre dans l’espace pointera toujours dans la même direction du ciel tandis que la trajectoire de son centre de gravité parcourt une ellipse.
On voit qu'à la rentrée dans l'atmosphère il ne pointera pas vers le centre de la Terre.
L’arme nucléaire aboutie est insérée dans un cône de protection dont l'axe de symétrie conserve de la même façon une direction fixe. On attend de ce cône (appelé ogive) qu'il pénètre dans l'atmosphère dirigé vers le sol afin d'y être le moins freiné possible à la rentrée en conservant encore un très grande vitesse au moment de l'explosion.
Il faut donc le pré-pointer (figure 2).
▲Pour optimiser sa rentrée dans l’atmosphère il faut le pré-pointer (figure 2). Sans cette action il pourrait voir sa trajectoire de rentrée très perturbée, ou même se détruire. Sa séparation implique un mouvement ad hoc du troisième étage avant le lancement. Un mouvement complexe dont la connaissance ne s'acquiert que progressivement. Tous les missiles balistiques aboutis, dits intercontinentaux ou de très longue portée sont munis d'un dernier étage qui place l'arme (ou le armes) sur une (ou des) des ellipse(s) successive(s), chacune associées à un objectif, avec une position dans l'espace convenable.
Au bilan des deux premières phases de vol, la trajectoire propulsée et la trajectoire balistique le parcours de l’arme aura duré approximativement <ref>ibid. {{p.|223}}</ref> 3 minutes, liée au missile balistique puis 30 minutes seule dans l’espace. Son altitude à l’apogée de l’ellipse sera de 2 à {{unité|3000|km}} et sa vitesse à la rentrée dans l’atmosphère de {{unité|30000|km/h}}▼
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=Trajectoires des armes=
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===Armes de la dernière génération (tri-étage ou plus)===
▲Au bilan des deux premières phases de vol, la trajectoire propulsée et la trajectoire balistique le parcours de l’arme aura duré approximativement <ref>ibid. {{p.|223}}</ref> 3 minutes, liée au missile balistique puis 30 minutes seule dans l’espace. Son altitude à l’apogée de l’ellipse sera de 2 à {{unité|3000|km}} et sa vitesse à la rentrée dans l’atmosphère de {{unité|30000|km/h}}
=Rentrée dans l'atmosphère=
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