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<center>'''''Conclusion'''''</center>
==Apports de l'ethnométhodologie==
 
 
L’ethnométhodologie se livre à une formidable reconstruction de la sociologie. Au lieu de rejeter aveuglément les acquis de l’analyse durkheimienne, pour réduire l’acteur à des dimensions artificielles et idéalisées, comme le font par exemple la théorie des choix rationnels ou l’individualisme méthodologique, elle se propose de reconsidérer les postulats de la sociologie, de les reconstruire sur des bases empiriques et théoriques solides qui seront justifiées scientifiquement. Le programme qu’elle lance est donc immense et n’en est encore qu’à ses débuts. Mais elle a mis sur la table des négociations un débat qu’on ne peut esquiver et renvoyer promptement aux oubliettes, elle bouscule et pousse la sociologie et d’une manière générale les sciences humaines et sociales, dans leurs retranchements les plus profonds et met à mal leur tendance à se cacher derrière un objectivisme qui les rassure et masque leurs faiblesses (Il semble, à mon avis, qu’appliquée à la microéconomie moderne, l’ethnométhodologie constituerait une critique radicale de cette discipline, et minerait certainement l’ensemble de l’édifice, ayant pourtant à priori, toutes les apparences d’une science. Je donne là un avis personnel…).
 
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*Ogien A., 1995, (1999), Sociologie de la déviance, Paris, Armand Colin.
*Schütz A., Eléments de sociologie phénoménologique, Paris, L’Harmattan.
 
 
 
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