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{{Ph s Institutions}}
{{Voir homonymes|Jeu de Paume}}
{{Infobox Musée
| nommusée =Jeu de Paume
| image = Galerie nationale du Jeu de Paume.jpg
| légende =
| latitude =48/51/57/N
| longitude =2/19/26/E
| pays =France
| région =[[Île-de-France]]
| ville =[[Paris]]
| collections = Lieu d'exposition de [[photographie]] contemporaine et [[vidéo]]
| œuvres =
| superficie ={{unité|1200|m|2}}
| dateouverture =[[1909]]
| visiteurs =
| adresse =1, [[place de la Concorde]], [[jardin des Tuileries]], [[1er arrondissement de Paris|Paris {{1er}}]]
| site =[http://www.jeudepaume.org jeudepaume.org]
| géolocalisation = 1er arrondissement de Paris/Paris
}}
Le '''Jeu de Paume''' est un lieu d'exposition d'[[art contemporain]] et de [[photographie]] d'une superficie de {{unité|1200|m|2}} situé dans le [[jardin des Tuileries]], à l’extrémité occidentale de la terrasse des Feuillants, [[place de la Concorde]], à [[Paris]].
 
 
== Bâtiment ==
[[File:Galerie nationale du Jeu de Paume.jpg|thumb|320px|Galerie nationale du Jeu de Paume]]
Le jeu de paume est un bâtiment de 80 mètres de longueur et 13 mètres de largeur (pour une hauteur sous plafond dans la plupart des salles de {{unité|4.50|mètres}}) qui possède une surface totale de {{unité|2754.50|m|2}} pour une surface d’exposition de {{unité|1137|m|2}} répartis en neuf salles sur trois niveaux et {{unité|420|mètres}} linéaires de [[cimaise]]s.
 
Le '''Jeu de Paume''' est un lieu d'exposition d'[[art contemporain]] et de [[photographie]], d'une superficie de {{unité|1200| m|2}}² situé dans le [[jardinJardin des Tuileries]], à l’extrémité occidentale de la terrasse des Feuillants, [[place de la Concorde]], à [[Paris]]. Le bâtiment de 80 m de longueur et 13 m de largeur comporte neuf salles sur trois niveaux et 420 m de cimaises.
 
=== Historique ===
 
Le bâtiment est construit à l'angle nord-ouest du jardin en [[1861]] sous le règne de [[Napoléon III]], afin d'abriter des courts de [[jeu de paume]] (ancêtre du [[tennis]]), tout en reprenant le plan de l'[[musée de l'Orangerie|orangerie]] (situé à l'angle sud-ouest), devenant ainsi son pendant.
 
À partir de [[1909]], le bâtiment est consacré à l'art, en relation avec le [[muséeMusée de l'Orangerie]] et le [[Musée du Louvre|Louvre]]. À la fin du {{s-|XIX|e}}XIXe siècle, le [[muséeMusée du Luxembourg]] s'ouvre aux écoles étrangères et la section étrangère devient finalement assez importante pour constituer un musée indépendant au Jeu de Paume en [[1922]].
 
Le muséeMusée du Jeu de Paume présentait avant guerre les collections des écoles étrangères contemporaines qui furent mises à l'abri au [[château de Chambord]] le [[1er septembre]] [[1939]].
À partir de [[1909]], le bâtiment est consacré à l'art, en relation avec le [[musée de l'Orangerie]] et le [[Musée du Louvre|Louvre]]. À la fin du {{s-|XIX|e}}, le [[musée du Luxembourg]] s'ouvre aux écoles étrangères et la section étrangère devient finalement assez importante pour constituer un musée indépendant au Jeu de Paume en [[1922]].
 
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le bâtiment évacué est réquisitionné et; les œuvres confisquées d'artistes juifs et d'autres œuvres volées par les nazis y sont stockées ou y transitent avant de partir pour l'[[Allemagne]]. [[Hermann Goering]] s'y rend fréquemment pour « faire son marché » et l'ensemble des équipes de l'[[Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg]] y travaille jusqu'à la libération de Paris, en [[1944]]. Le travail phénoménal d'inventaire de [[Rose Valland]], simple attachée de conservation, sera transmis au directeur des Musées nationaux [[Jacques Jaujard]] (1895-1967), et permettra dès la libération de lancer une gigantesque recherche des œuvres d'art spoliées par les nazis à travers le monde<ref>Les carnets de Rose Valland : Le pillage des collections privées d'œuvres d'art en France durant la Seconde Guerre Mondiale d'Emmanuelle Polack et Philippe Dagen, Fage Éditions, 2011</ref>.
Le musée du Jeu de Paume présentait avant guerre les collections des écoles étrangères contemporaines qui furent mises à l'abri au [[château de Chambord]] le [[1er septembre]] [[1939]].
Pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], le bâtiment évacué est réquisitionné et les œuvres confisquées d'artistes juifs et d'autres œuvres volées par les nazis y sont stockées ou y transitent avant de partir pour l'[[Allemagne]]. [[Hermann Goering]] s'y rend fréquemment pour faire son marché et l'ensemble des équipes de l'[[Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg]] y travaille jusqu'à la libération de Paris, en [[1944]]. Le travail phénoménal d'inventaire de [[Rose Valland]], simple attachée de conservation sera transmis au directeur des Musées nationaux [[Jacques Jaujard]] (1895-1967), et permettra dès la libération de lancer une gigantesque recherche des œuvres d'art spoliées par les nazis à travers le monde<ref>Les carnets de Rose Valland : Le pillage des collections privées d'œuvres d'art en France durant la Seconde Guerre Mondiale d'Emmanuelle Polack et Philippe Dagen, Fage Éditions, 2011</ref>.
 
De [[1947]] jusqu'en [[1986]], date de l'ouverture du [[muséeMusée d'Orsay]], la galerie du Jeu de Paume présentea présenté les toiles des [[impressionnisme|impressionnistes]]<ref>[[Germain Bazin]], ''Les impressionistes au Jeu de paume'', Paris, Éditions Aimery Somogy, 1972, 264 p.</ref>. Après son réaménagement par [[Antoine Stinco]] qui l'agrémentea agrémentée d'un escalier suspendu, la galerie rouvre en 1991 à l'initiative de [[Jack Lang]], devenant la Galerie nationale du Jeu de Paume. Le nouveau lieu est alors dédié à l'[[art moderne]] et [[art contemporain|contemporain]] sous toutes ses formes<ref>Il comprend, notamment, un département cinéma dirigé par [[Danièle Hibon]].</ref>, avant de devenir, en [[2004]], un lieu exclusivement dédié à la [[photographie]] contemporaine, à l'[[art vidéo]], au [[cinéma expérimental]] et au [[documentaire]] d'essai : les travaux de [[Jonas Mekas]] (1992-93), de [[Marcel Hanoun]] (1994), les films-essais de [[Jean-Luc Godard]] (1997) ou le documentaire sicilien autour de [[Vittorio De Seta]] (2010) y sont, notamment, présentés.
 
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