« Photographie/Objectifs/Objectifs de longue focale et téléobjectifs » : différence entre les versions

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Il s'agit de systèmes optiques afocaux que l'on place généralement entre l'objectif et le boîtier ou, dans quelques cas, devant l'objectif. Le terme « afocaux » signifie que ces systèmes n'ont pas de distance focale et donc que s'ils reçoivent un faisceau de rayons parallèles, ils délivrent à la sortie un autre faisceau de rayons parallèles mais dont l'angle avec l'axe optique est différent de celui du faisceau entrant. En associant ce type de convertisseur à un objectif, on obtient un ensemble optique dont la focale résultante et donc l'angle de champ diffèrent de ceux de l'objectif de base.
 
Les systèmes qui nous intéressent ici sont ceux qui allongent la distance focale en agrandissant l'image fournie par l'objectif de base. Si la focale est multipliée par un certain facteur <math>x</math>, la surface de l'image est <math>x^2</math> fois plus grande et sason luminositééclairement est diviséedivisé par <math>x^2</math>.
 
Les multiplicateurs <math>1,4 \times</math> doublent la surface de l'image (<math>1,4 \approx \sqrt{2} = 1,414...</math>) et divisent « géométriquement » l'éclairement par deux, ce qui équivaut à fermer le diaphragme d'un cran. En réalité la perte est un peu plus forte en raison de l'absorption de la lumière par les lentilles du convertisseur. Un 500 mm f/8 devient donc un 700 mm f/11, ce qui reste raisonnable. Les grands fabricants proposent de tels multiplicateurs spécialement étudiés pour leurs super téléobjectifs, proposant ainsi les meilleures associations possibles. Un multiplicateur <math>1,4 \times</math> de bonne qualité permet de disposer de deux focales différentes sans alourdir véritablement le fourre-tout mais son coût n'est pas négligeable pour autant.
Un multiplicateur <math>1,4 \times</math> double la surface de l'image (<math>1,4 \approx \sqrt{2} = 1,414...</math>).
 
Les doubleurs de focale multiplient la surface de l'image par quatre et font donc perdre un peu plus de deux ouvertures de diaphragme, etc. En même temps, ils multiplient également par quatre, et même un peu plus, l'effet des défauts optiques de l'objectif de base et l'on atteint les limites du procédé. Un très bon doubleur associé à un très bon objectif ne donnera généralement qu'une image de qualité moyenne, c'est donc une solution de dépannage et rien de plus. De plus, la diminution de l'éclairement des images perturbe le fonctionnement des systèmes de mise au point automatique.
 
Il vaut mieux oublier les tripleurs de focale qui ont pu connaître un petit succès dans les années 1970 ; ils ont d'ailleurs pratiquement disparu des catalogues des fabricants.
 
La tentation d'associer un zoom et un multiplicateur de focale est grande, surtout chez les amateurs qui n'ont pas les moyens de s'offrir des téléobjectifs presque aussi chers que des voitures de gamme moyenne. C'est là aussi une solution de dépannage. Si l'on veut bien y réfléchir quelques instants, l'association d'un télézoom et d'un multiplicateur n'est pratiquement intéressante que si le télézoom est réglé au voisinage de sa plus grande distance focale, c'est-à-dire sur la position pour laquelle la qualité d'image et la luminosité sont les plus faibles.
 
== Bibliographie ==