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[[File:Brooklyn Museum - Portrait of M. Paul Sescau (Portrait de M. Paul Sescau) - Henri de Toulouse-Lautrec.jpg|thumb|[[Henri de Toulouse-Lautrec]], ''Portrait de M. Paul Sescau'' (vers 1891), [[New York]], [[Brooklyn Museum]].]]
 
'''Paul Sescau''', né à [[Paris]] le {{Date|18|novembre|1858}}, et mort dans la même ville le {{Date|1er|mai|1926}}, est un [[photographe]] [[France|français]], ami d'[[Henri de Toulouse-Lautrec]].
 
[[File:Brooklyn Museum - Portrait of M. Paul Sescau (Portrait de M. Paul Sescau) - Henri de Toulouse-Lautrec.jpg|thumb|[[Henri de Toulouse-Lautrec]], ''Portrait de M. Paul Sescau'' (vers 1891), [[New York]], [[Brooklyn Museum]].]]
'''Paul Sescau''' était un photographe français né et mort à Paris (18 novembre 1858 - 1er mai 1926. Il était l'ami et le photographe attitré d'[[w:Henri de Toulouse-Lautrec|Henri de Toulouse-Lautrec]].
 
==Biographie==
Fils d'une famille de la bourgeoisie parisienne banquière et commerçante, Paul Sescau voit son avenir s'obscurcir quand ses parents font faillite vers 1880. Il doit alors renoncer à un statut privilégié et travailler comme employé de commerce. Passionné de photographie, il opte pour en faire son métier et ouvre un atelier en 1893 au {{numéro|53}} [[rue Rodier]] à Paris.
 
FilsIssu d'une famille de la bourgeoisie parisienne banquière et commerçante, Paul Sescau voitvit son avenir s'obscurcir quand ses parents fontfirennt faillite vers 1880. Il doitdut alors renoncer à un statut privilégié et travailler comme employé de commerce. Passionné de photographie, il opteopta pour en faire son métier et ouvreouvrit un atelier en 1893 au {{numéro|53}} [[rue Rodier]] à Paris.
En 1896, il se déplace au {{numéro|9}} [[place Pigalle]]<ref>[http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2010/03/26/cfd3450ffe0663cb79939e0bb955328b.html Article sur le site ''Autour du père Tanguy'']. Peut-être avait-il aussi un autre atelier au {{numéro|66}} rue Pigalle, au troisième étage d'un immeuble aujourd'hui disparu, ou encore l'entrée pour accéder au-dessus du café se trouvait à cette adresse ?. Il avait aussi gardé son domicile et une boutique au {{numéro|53}} rue Rodier.</ref> dans l'immeuble qui abrite le café d'artistes [[Café de la Nouvelle Athènes|La Nouvelle Athènes]], fréquenté par [[Henri de Toulouse-Lautrec]]. Il exerce son art de portraitiste et publie aussi des photographies dans une forme de [[roman-photo]] de l'époque<ref>Comme dans ''Totote'', une publication de 1897, due à la romancière [[Sibylle Gabrielle Riqueti de Mirabeau|Gyp]] qui présente l'ouvrage comme suit : {{Citation|Roman inédit, orné de cent illustrations obtenues par la photographie d'après nature, dont dix planches hors-texte. Voir aussi [[Librairie Nilsson]].}}</ref>{{,}}<ref>Paul Edwards, « Roman 1900 et photographie (les éditions Nilsson/ Per Lamm et Offertstadt Frères) », ''Romantisme'', 1999, numéro 105, pp. 133-144 ([http://www.persee.fr/doc/roman_0048-8593_1999_num_29_105_4356 en ligne]).</ref>.
 
En 1896, il déménagea au 9 place Pigalle dans l'immeuble qui abritait le café d'artistes ''[[w:Café de la Nouvelle Athènes|La Nouvelle Athènes]]'', fréquenté par [[w:Henri de Toulouse-Lautrec|Henri de Toulouse-Lautrec]]. Il exerça son art de [[portraitiste]] et publia aussi des photographies sous forme de roman-photo.
Profitant de son installation au plus près de nombreux artistes, il devient rapidement un spécialiste de la reproduction photographique de tableaux. Il innove aussi du point de vue technique, il invente la « sescaugraphie », procédé de reproduction, et en 1900 fait breveter un procédé, l'« électro-émail ».
 
Profitant de son installation au plus près de nombreux artistes, il devientdevint rapidement un spécialiste de la reproduction photographique de tableaux. Il innoveinnova aussi du point de vue technique, ilinventant inventeun laprocédé de reproduction qu'il appela « sescaugraphie », procédé de reproduction, et en 1900 fait breveter un autre procédé, l'« électro-émail ».
Il est aussi doué pour la musique et excelle au [[banjo]], ceci ajouté à sa réputation de coureur de jupons et de gai-luron aimant les déguisements, Sescau est alors une figure pittoresque de [[Montmartre]]. Il tombe dans un certain oubli après la mort de Toulouse-Lautrec, l'arrivée de la [[Première Guerre mondiale]] et la fin de la [[Belle Époque]]. Il meurt en 1926 et ses archives photographiques disparaissent, seul un album de 35 photographies est versé à la [[Bibliothèque nationale de France]]<ref>Sources du paragraphe : ''Toulouse-Lautrec et la photographie'', Édition Hirmer, 2015, pp. 272-274. {{pdf}} {{Lire en ligne|lien=http://www.kunstmuseumbern.ch/admin/data/hosts/kmb/files/page_editorial_paragraph_file/file_fr/1103/150826_bio_kuenstler_toulouse_lautrec_f.pdf?lm=1440577955}} sur le site du Kunst Museaum de Berne.</ref>
 
Il estétait aussi doué pour la musique, et excelleexcellait au [[banjo]], ceciet ajoutéjouissait àd'une sasolide réputation de coureur de jupons et de gai-luron aimant les déguisements, ; Sescau est alors une figure pittoresque de [[Montmartre]]. Il tombetomba dans un certain oubli après la mort de Toulouse-Lautrec, l'arrivée de la [[Première Guerre mondiale]] et la fin de la [[« Belle Époque]] ». Il meurtmourut en 1926 et ses archives photographiques disparaissentont disparu, seulà l'exception d'un album de 35 photographies est versé à la [[w:Bibliothèque nationale de France]]<ref>Sources du paragraphe : ''Toulouse-Lautrec et la photographie'', Édition Hirmer, 2015, pp. 272-274. {{pdf}} {{Lire en ligne|lien=http://www.kunstmuseumbern.ch/admin/data/hosts/kmb/files/page_editorial_paragraph_file/file_fr/1103/150826_bio_kuenstler_toulouse_lautrec_f.pdf?lm=1440577955}}Bibliothèque sur le site du Kunst Museaumnationale de BerneFrance]].</ref>
 
== Paul Sescau et Toulouse-Lautrec ==
 
{{section à sourcer|date= août 2016}}
C'est sans doute en fréquentant le café La Nouvelle Athènes et par l'intermédiaire de [[Maurice Guibert]], photographe amateur et ami de Lautrec, que Sescau rencontrerencontra le peintre. Il réaliseréalisa pour lui des photographies de ses tableaux pour les présenter à des galeristes et, comme l'atteste une correspondance, etil entretiententretint avec son client des relations très amicales. Toulouse-Lautrec aurait utilisé l'atelier de Sescau pour des rendez-vous galantgalants et pour y dormir certains soirs trop arrosés en commun{{refnec}}. Comme Sescau, Lautrec se fait photographier déguisé par [[Maurice Guibert]] ou [[François Gauzi]], les quatre compères utilisentont utilisé la photographie d'une façon humoristique. Plus sérieusement, on découvre aussi des photographies de Sescau ayant servi de modèlemodèles pour la composition d'œuvres de Lautrec, comme celui-ci le faisait aussi avec les clichés de Maurice Guibert.
 
== Publications ==
* [[GUÉDY, Pierre Guédy]],.- ''Amoureuse trinité'', coll.[avec «110 Excelsiorphotographies de Paul Sescau] .- », Paris, [[Librairie Nilsson|Éditions Nilsson]], 1897,coll. contenant« 110Excelsior photographies», de Paul Sescau1897.
* [[Sibylle Gabrielle Riqueti de Mirabeau|Gyp]], ''Totote'', coll. « Excelsior », Paris, Éditions Nilsson, 1897.
Ces deux publications sont dans les toutes premières de la ''Collection Excelsior'' qui perdurera jusque vers 1906.