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Fils d'une famille de la bourgeoisie parisienne banquière et commerçante, Paul Sesceau voit son avenir s'obscurcir quand ses parents font faillite vers 1880. Paul doit alors renoncer à un statut privilégié et travailler comme employé de commerce. Passionné de photographie, il opte pour en faire son métier et ouvre un atelier en 1893 au n°53 [[rue Rodier]].
 
En 1896, il se déplace au n°9, [[place Pigalle]]<ref>[http://autourduperetanguy.blogspirit.com/archive/2010/03/26/cfd3450ffe0663cb79939e0bb955328b.html Article sur le site ''Autour du père Tanguy'']. Peut-être avait-il aussi un autre atelier au n°66, placerue Pigalle, au troisième étage d'un immeuble aujourd'hui disparu, ilou encore l'entrée pour accéder au-dessus du café se trouvait à cette adresse ? Il avait aussi gardé son domicile et une boutique au n°53, rue Rodier.</ref> dans l'immeuble qui abrite le café d'artistes ''[[Café de la Nouvelle Athènes|La Nouvelle Athènes]]'', fréquenté par Toulouse-Lautrec. Il exerce son art de portraitiste et publie aussi des photos dans une forme de ''roman-photo'' de l'époque<ref>Par exemple ''Totote'' une publication de 1897, du à la romancière à la mode Gyp qui présente l'ouvrage comme suit « Roman inédit, orné de cent illustrations obtenues par la photographie d'après nature, dont dix planches hors-texte. »</ref>.
 
Profitant de son installation au plus près de nombreux artistes, il devient rapidement un spécialiste de la reproduction photographique de tableaux. Il innove aussi du point de vue technique, il invente la ''sescaugraphie'', procédé de reproduction, et en 1900 fait breveter un procédé, l'''électro-émail''. Il est aussi doué pour la musique et excelle au [[banjo]], ceci ajouté à sa réputation de coureur de jupons et de gai-luron aimant les déguisements, Sescau est alors une figure pittoresque de Montmartre. Il tombe dans un certain oubli après la mort de Toulouse-Lautrec, l'arrivée de la première guerre et la fin de la [[Belle Époque]], il meurt en 1926 et ses archives photographiques disparaissent, seul un album de 35 photographies est versé à la Bibliothèque nationale de France<ref>Sources du paragraphe : ''Toulouse-Lautrec et la photographie'', édition Hirmer, 2015, pages 272-274. {{Lire en ligne|lien=http://www.kunstmuseumbern.ch/admin/data/hosts/kmb/files/page_editorial_paragraph_file/file_fr/1103/150826_bio_kuenstler_toulouse_lautrec_f.pdf?lm=1440577955}} Version ''Pdf'' de l'article sur le site du ''Kunst Museaum de Berne''</ref>