« Mémoire/Représentations des connaissances en mémoire sémantique » : différence entre les versions

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===Modèles plus élaborés===
 
Néanmoins, il est vite apparu que cette organisation rigide ne suffisait pas à rendre compte des résultats expérimentaux.expérimentauxdans Quelquesles expériencestâches semblentde toutefois montrer que la hiérarchie taxonomique n'est pas''décision toujours respectée, même en dehors du rejet lié à des relations dlexicale'''opposition. CesLe expériencesprincipe sontde desces expériences de chronométrie mentale. Le principe est simple : on donne une phrase à un cobaye, et il doit dire si celle-ci est vraie ou fausse. L'expérimentateur mesure le temps mis par le cobaye pour répondre : plus le temps mis à répondre est long, plus le cerveau a dû parcourir de nœuds dans la mémoire sémantique pour tomber sur le bon. De ces expériences, il ressort que plus un concept est familier, plus on peut vérifier les phrases qui y rapportent rapidement, sans que la position dans la hiérarchie taxonomique n'y change quoique ce soit. De plus, la hiérarchie est violée dans certains cas spécifiques. Par exemple, il est plus lent de vérifier la véracité de la phrase "un chien est un mammifère", que pour la phrase "un chien est un animal", alors que les théories hiérarchiques prédisent l'inverse. De nombreux phénomènes d'inversion de catégorie similaires ont étés documentés et seraient assez fréquents. Ils montrent bien que la hiérarchie taxonomique n'est pas toujours respectée, et est au mieux approximative.
 
De ces expériences, il ressort quelques observations : plus un concept est familier, plus on peut vérifier les phrases qui y rapportent rapidement, sans que la position dans la hiérarchie taxonomique n'y change quoique ce soit. De plus, la hiérarchie est violée dans certains cas spécifiques. Par exemple, il est plus lent de vérifier la véracité de la phrase "un chien est un mammifère", que pour la phrase "un chien est un animal", alors que les théories hiérarchiques prédisent l'inverse. De nombreux phénomènes d'inversion de catégorie similaires ont étés documentés et seraient assez fréquents : ils montrent bien que la hiérarchie taxonomique n'est pas toujours respectée, et est au mieux approximative : d'autres types d'associations peuvent exister.
 
Les structures cognitives ne sont pas forcément aussi bien organisées, même si les classifications sont réellement des formes d’organisation courantes en mémoire sémantique. De plus, on sait aujourd'hui que d’autres formes de relations existent, qu'il s'agisse de relations de causalité entre évènements, de relations qui permettent de localiser des objets, et bien d'autres encore. Ces relations sont regroupées, par convention, dans un ensemble extrêmement hétérogène appelé '''relations thématiques'''. Ces relations, avec les relations taxonomiques (catégorielles), permettent de former une représentation de situations ou d'évènements.