« Photographie/Thèmes/La nature morte » : différence entre les versions

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En général, le photographe qui s'intéresse à la nature morte a déjà défini un sujet mais il peut s'agir aussi d'un thème « de commande », un produit industriel à photographier ou l'envie de présenter à un concours des photos sur le thème imposé par les organisateurs. Le sujet peut être présenté isolé ou en compagnie d'autres objets intrinsèquement moins intéressants mais qui pourront servir de faire-valoir. Les foires à la brocante, les vide-greniers, sont autant d'occasions de découvrir des objets attractifs en raison de leur rareté, de leur beauté, de leur caractère insolite, etc. L'automne est une très bonne saison pour des natures mortes de genre car elle permet de disposer de nombreux fruits, de feuilles mortes très colorées, etc., pour réaliser des compositions à base d'éléments naturels.
 
=== Mise en place des éclairages ===
 
L'éclairage d'ambiance principal est le plus souvent constitué par une ou plusieurs sources de grande surface, boîtes à lumière ou flashes de studio munis de parapluies, projecteurs halogènes utilisés en lumière indirecte, etc. Plus rarement, on pourra utiliser l'éclairage ambiant, naturel ou artificiel, que l'on trouvera à sa disposition dans une pièce. D'autres appareils d'éclairage plus ou moins intenses et généralement très dirigés (nids d'abeille, « snoots », etc.) permettent de mettre en valeur le sujet principal et certains éléments sur lesquels on veut attirer le regard.
 
Il est essentiel de disposer d'un éclairage continu afin d'évaluer facilement l'effet produit par les diverses sources. L'inconvénient des lampes à incandescence, surtout si elles sont puissantes, est de dégager beaucoup de chaleur. S'il s'agit de photographier des boules de crème glacée dans une coupe, il faut alors faire vite, à moins que l'on préfère utiliser des simulacres ou des imitations en matière plastique comme font souvent les photographes publicitaires.
 
Dans de nombreuses situations il sera très difficile de régler localement la lumière de façon à éviter les contrastes trop violents, à atténuer certains reflets ou encore à éclaircir des zones d'ombre. En plus des éclairages « actifs », il sera bon de disposer des éléments d'éclairage « passifs », sous la forme de petits réflecteurs en papier blanc, en polystyrène expansé, ou encore de petits cartons garnis de papier d'aluminium, qui renverront un peu de lumière là où il en faut. Inversement, de petits « réflecteurs noirs » permettront d'atténuer les éclairages trop intenses en absorbant une partie de la lumière renvoyée vers le sujet.
 
* '''une seule source de lumière''' : sauf si l'on souhaite certains effets spéciaux, les éclairages très dirigés, qui produisent des ombres aux contours nets, sont à éviter. En fait une seule lampe peut suffire, à condition de diffuser la lumière : on peut interposer une plaque de plastique blanc ou même une simple feuille de calque entre la lampe et le sujet, ou opérer par réflexion en faisant en sorte que la lumière soit renvoyée par un carton blanc, une plaque de polystyrène expansé, etc. C'est peut-être le moment de ressortir un écran de projection, les modèles perlés ou métallisés sont particulièrement efficaces. Des montages plus complexes peuvent être envisagés, notamment pour apporter un peu de lumière là où les ombres sont trop denses.
 
Lorsque l'on recherche des effets de contre-jour, une seule source est souvent suffisante, les éclairages trop compliqués semblent alors trop artificiels.
 
* '''deux ou plusieurs sources de lumière''' : ''Après tout il n'y a qu'un seul soleil'', se plaisait à dire le grand portraitiste [[Daniel Masclet]]. Il savait bien que la surabondance de sources lumineuses se traduit généralement par une surabondance de problèmes pour ceux qui ne maîtrisent pas bien la chose. Le défaut le plus courant consiste en ce que des éclairages trop croisés donnent à la fois des ombres portées dans tous les sens et désorientent le regard des spectateurs. Il faut de toute façon une source principale, les sources auxiliaires étant bien moins intenses, voire discrètes ; le plus souvent, il s'agit d'appareils d'éclairage de type spot.
 
* '''éclairage au flash électronique''' : toutes les remarques précédentes restent valables, mais ce mode d'éclairage ne permet pas d'apprécier directement le rendu, à moins d'utiliser des flashes munis de lampes-pilotes dont chacune délivre un flux lumineux proportionnel à l'intensité de l'éclair qui doit être délivré par le tube flash associé. L'éclairage continu est généralement le moins onéreux et le plus facile à maîtriser par les amateurs.
 
== Techniques d'éclairage ==