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Le travail de Baltz se concentre sur la recherche de la beauté dans la désolation et la destruction. Ses images décrivent l'architecture des paysages où l'homme intervient, des bureaux, usines et parkings. Ses images sont le reflet de l'influence, du contrôle et du pouvoir exercé par et sur l'homme. Ses photographies minimalistes dans la trilogie ''Ronde de Nuit'', ''Docile Bodies'' et ''Politics of Bacteria'' dépeignent la solitude, l'absence de l'autre. En [[1974]], il capte les relations entre habitat et anonymat dans ''The New Industrial Parks near Irvine, California''.
 
Lors de ses années à à l'Institut des Beaux-Arts de San Francisco, dont il sortira diplômé en 1971, il commence à s'intéresser aux choses insignifiantes mais latentes qui transforment son quotidien. Ainsi, ses "''Prototypes"'' apportent un regard neuf sur des choses qu'il a vu de nombreuses fois, tels que les panneaux publicitaires foisonnant sur le bord des routes de la Californie. Sa démarche artistique devient standardisée, miroir de celle industrielle des Trente glorieuses, et contribue à l'ambiance atemporelle qui se dégage de ''Prototypes''<ref>[http://lintermede.com/exposition-lewis-baltz-prototypes-national-gallery-of-art-washington.php L'exposition "Lewis Baltz : Prototypes / Ronde de Nuit" présentée sur L'Intermède]</ref>.
 
Il arrive en Europe à la fin des [[années 1980]] et commence à utiliser le grand format en couleur. Plusieurs ouvrages et articles montrent ses créations dont ''Geschichten von Verlangen und Macht'', avec Slavica Perkovic en [[1986]]. D'autres séries de photographies, notamment ''Sites of Technology'' ([[1989]]-[[1992|92]]), dépeint les intérieurs neufs à la propreté clinique des industries de haute technologies et de centre de recherche du gouvernement, principalement en [[France]] et au [[Japon]].