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En effet quand le vélo recule de x, la roue arrière a tourné de theta = x/R , et le pédalier a tourné "malgré Fo" à la senestre, d'un angle phi et donc la pédale de droite a RECULÉ
de x-r.phi ( en effet dans tout vélo normal R.theta est supérieur à r.phi, même avec un braquet maximal), soit kx ( k<1). Comme on suppose peu de frottement sur le moyeu et la chaîne, et que le frottement sans glissement de la route ne travaille pas , la puissance de la force Fo.kV est égale à 1/2 Mefficace.V² du vélo avec tout ce qui tourne : l'accélération initiale est donc F0.k/M<sub>eff<sub>.
 
== le culbuto==
On a tous plus ou moins vu ce genre d'objet qui se "redresse tout seul".
Ce problème est déjà bien compris de Stevin (1548-1620).
 
Prenons le cas d'une demi-sphère creuse (juste pour éviter des calculs de barycentre). Le barycentre est donc à R/2 de hauteur. Inclinons-la d'un petit angle A, à la dextre. Le centre instantané de rotation I étant immobile , le point O avance de R.A et le point G de R/2.A . Le nouveau point de sustentation est le point dessous O donc à droite de G : le poids au point G a donc tendance à déséquilibrer la demi-sphère à la senestre : il y a effet culbuto.
 
Stevin raisonnait aussi en regardant la trajectoire de G : c'est une trochoïde raccourcie ( anachronique pour Stevin certes!), et si G est dans le fond d'une cuvette de potentiel,alors c'est stable ; Huygens, lui, sait calculer le rayon de courbure et en déduire la période des petites oscillations .