« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Considérations pratiques » : différence entre les versions

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== Conséquences de l'inobservation de la distance orthoscopique ==
 
Petit rappel : les images d'objets photographiés, telles que nous les observons sur un tirage ou sur un écran, présentent presque toujours des dimensions différentes de celles des objets eux-mêmes : beaucoup plus petites pour des arbres, des bâtiments, des bateaux de croisière... ou beaucoup plus grandes pour des moucherons ou des fourmis. Le résultat final est obtenu en deux temps :
Si vous avez lu l'article relatif à la '''[[distance orthoscopique]]''', vous savez qu'il est souvent difficile, voire impossible, d'observer une photographie depuis la distance « idéale » qui permet de retrouver la perspective de la scène photographiée.
* au moment de la prise de vue, il faut considérer un premier grandissement '''g''' correspondant au rapport des dimensions de l'image formée sur la surface sensible à celles correspondantes sur le sujet.
* lors de la mise sur papier ou sur écran, le passage de l'image enregistrée à celle observée se fait moyennant un second grandissement '''g'''.
 
{{En travaux}}
Prenons pour référence une image obtenue derrière un objectif dont la focale dite « normale » est égale à la diagonale de la surface sensible (43 mm pour le 24x36, 85 mm pour le 6x6, etc.). Supposons que cette image n'a pas été recadrée et que nous l'examinons, sur écran ou sur papier, depuis une distance égale à sa propre diagonale. Dans ce cas, les angles de vision et la perspective sont conservés, les formules établies pour la profondeur de champ s'appliquent sans restriction puisque la distance pratique d'observation se confond avec la distance orthoscopique.
 
Si vous avez lu l'article relatif à la '''[[distance orthoscopique]]''', vous savez qu'il est souvent difficile, voire impossible, d'observer une photographie depuis la distance « idéale » qui permet de retrouver la perspective de la scène photographiée.
 
 
Appelons <math>f_o\,</math> la « focale normale » correspondant au format de la surface sensible et <math>D_o\,</math> la diagonale d'un agrandissement homothétique de cette image. Le second grandissement sera bien sûr :
Prenons pour référence une imagephotographie obtenue derrièreavec un objectif dont la focale dite « normale » est égale à la diagonale de la surface sensible (43 mm pour le 24x36, 85 mm pour le 6x6, etc.). Supposons que cette image n'a pas été recadrée et que nous l'examinons, sur écran ou sur papier, depuis une distance égale à sa propre diagonale. Dans ce cas, les angles de vision et la perspective sont conservés, les formules établies pour la profondeur de champ s'appliquent sans restriction puisque la distance pratique d'observation se confond avec la distance orthoscopique.
 
 
 
 
Appelons <math>f_o\,</math> la « focale normale » correspondant au format de la surface sensible et <math>D_o\,</math> la diagonale d'un agrandissement homothétique de cette image. Le second grandissement sera bien sûr :
 
Rappelons que le grandissement G est en réalité le produit de deux grandissements successifs, g qui correspond au rapport entre les dimensions de l'image formée sur le film ou le capteur et celles du sujet, puis g' qui correspond au passage de l'image enregistrée par le film ou le capteur à celle qui est finalement observée sur un tirage papier ou un écran. Bien entendu, G = g.g'
 
Le second grandissement sera bien sûr :
 
<math>g'=\frac{D_o}{f_o}</math>