« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Considérations théoriques » : différence entre les versions

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Ces formules complètes ne sont en fait intéressantes que dans certains cas particuliers car le produit <math>\epsilon \, (g+1) \, n</math> est presque toujours très petit devant 1. Si par exemple le rapport de grandissement est 2, l'ouverture relative 16 et la limite de netteté angulaire 1/1. 500, on trouve :
 
<math>\epsilon (g+1)n = \frac{1}{1. \; 500} \cdot 3 \cdot 16 = \frac{48}{1. \;500} = 0,032</math>
 
 
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'''Exemple :''' on veut photographier un objet situé à l'infini ou très loin (g=0) avec un objectif de focale 50 mm ouvert à f:2 et une limite de flou tolérée de 1/1.500 radian :
 
<math>x=\frac{2 \cdot 50}{1. \; 500}={0,066\,mm}</math>
 
 
Toutes choses égales par ailleurs, un réglage du diaphragme à f:/22 donnerait x = 0,7 mm, une valeur bien moins contraignante.<br/>
 
On comprend mieux dès lors pourquoi les appareils doivent être construits avec une grande précision, en particulier s'ils comportent une visée reflex ou un capteur de petit format derrière un objectif de courte focale. Le maintien de la planéité des pellicules photographiques est également, depuis toujours, un souci pour les constructeurs. Pour beaucoup d'usages scientifiques, la limite de netteté de 1/1. 500 peut être considérée comme très insuffisante. Les exigences de précision se trouvent évidemment renforcées et il va de soi qu'il faut alors utiliser un matériel de très haute qualité.
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