« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Considérations pratiques » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 126 :
Si nous observons une photographie depuis une distance différente de la distance orthoscopique, l'appréciation de la netteté se trouve profondément modifiée et, avec elle, la profondeur de champ '''apparente'''.
 
* Dans le cas d'une photographie faite au [[Photographie/Objectifs/Objectifs de longue focale|téléobjectif]], le spectateur se rapproche de l'image et donc perçoit comme flous des détails qui, vus à la distance orthoscopique, apparaîtraient nets. Concrètement, si l'on se place à 50 cm alors qu'il faudrait être à 2,5 m, il faut être 5 fois plus exigeant sur la netteté et donc adopter comme limite angulaire non plus 1/1. 500 mais 1/7. 500, ce qui change beaucoup de choses. Pour un objectif de focale normale, une bonne qualité optique peut suffire. Pour un téléobjectif, il faut atteindre l'excellence pour que les résultats soient à la hauteur, et la difficulté croît en même temps que la focale.
 
* Avec un [[Photographie/Objectifs/Objectifs grand-angulaires|objectif grand angulaire]], au contraire, l'observateur se tient presque toujours trop loin et les défauts de netteté se font moins sentir. Un objectif médiocre donnera donc assez facilement des photographies flatteuses, du moins au centre, et la profondeur de champ '''paraîtra''' augmentée. En effet, en se tenant trois fois trop loin, tout se passe comme si l'on tolérait une limite angulaire de netteté divisée par 3, donc 1/500 au lieu de 1/1. 500. Pour autant, nous avons vu qu'un grand angulaire de hautes performances n'est pas un objet facile à fabriquer.
 
 
Ligne 138 :
 
 
<math>\epsilon ' = \frac{1}{1. 500 \times 4} = \frac{1}{6. 000}</math>
 
 
== Échelles de profondeur de champ ==