« Photographie/Personnalités/C/Robert Capa » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
→‎Biographie : faute d'orthographe
 
Ligne 14 :
Juif, il quitta l’Allemagne en 1933 lorsqu'Adolf Hitler accèda au pouvoir, gagna Vienne mais comme le chancelier chrétien-social Engelbert Dollfuss y avait établi une dictature cléricalo-fasciste, il émigra finalement à Paris à l’automne 1934. Il rencontra dans les cafés de Montparnasse [[Henri Cartier-Bresson]] et d'autres juifs émigrés, tels que [[David Seymour]] et [[André Kertész]]. Il décida de franciser son prénom et de se faire appeler désormais « André Friedmann ». Épais sourcils, yeux et cheveux noirs, lèvres charnues, son charme était immense.
 
Au café ''la Capoulade'' à Paris, il fit en septembre 1934 la connaissance de Gerda Taro, une étudiante allemande antifasciste d'origine polonaise qui, d’assistante, était devenue photographe. Il vécuttvécut avec elle une histoire d'amour. Il fréquenta l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires où elle était inscrite, comme ses principaux amis ou collègues photographes.
 
En 1935, il échafauda un subterfuge en sa compagnie en se forgeant la légende d’un photographe états-unien. Ses photos se vendant très mal, il décida de prendre un pseudonyme, ''Robert Capa'', plus facile à prononcer et qui sonnait plus états-unien. Il inventa tout un personnage autour de ce pseudonyme. Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain. Le nom « Capa » peut avoir été choisi pour sa ressemblance avec celui du réalisateur américain Frank Capra. Mais ''cápa'' signifie aussi « requin » en hongrois, et ce surnom semble avoir été donné au jeune Friedmann. La même année, il participa à la création de l’[[Agence Alliance-Photo]] aux côtés de [[Pierre Boucher]] et de [[Maria Eisner]]. Il immortalisa notamment le Front populaire par sa photo du 14  juillet 1936.