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De 1914 à 1917, [[w:Léonce Perret|Léonce Perret]] prit la place de directeur artistique de Gaumont après le départ au front de [[w:Louis Feuillade|Louis Feuillade]].
 
L'expansion de Gaumont s'arrêta avec la [[Première Guerre mondiale]] et dans les années qui suivirent, ellela société perdit des parts de marché face aux concurrents américainsétats-uniens, Hollywood, avec [[w:David Wark Griffith|Griffith]], [[w:Cecil B. DeMille|DeMille]], [[w:Mack Sennett|Sennett]] et [[w:Chaplin|Chaplin]]<ref>[[Marc Cerisuelo]], [http://www.mk2.com/troiscouleurs/index.php?tag/Marc%20Cerisuelo Hollywood Stories - saison 1, épisode 1], mk2.com, mis en ligne le 18 aout 2009.</ref>. À la mort du principal réalisateur, [[w:Louis Feuillade|Louis Feuillade]], en [[1925]], la production de film s'arrêta et la compagnie se concentra sur l'aspect technique. Gaumont signesigna un accord de distribution avec [[w:Metro-Goldwyn-Mayer|Metro-Goldwyn-Mayer]] et les salles passentpassèrent sous le contrôle de la ''Gaumont Metro Goldwyn'' qui en résulterésulta.
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À l'arrivée du cinéma parlant en Europe au début des [[années 1930]], diverses fusions amènentaboutirent à la création de la société ''Gaumont Franco-Film [[w:Louis Aubert (homme politique)|Aubert]]'' (GFFA) et à la vente ou la fermeture des usines, des filiales et agences étrangères. La nouvelle société produitproduisit essentiellement des films comiques. Elle serafut rachetée en [[1938]] par un groupe conduit par [[w:Havas|Havas]] pour devenir la ''Société nouvelle des établissements Gaumont'', jusqu'en [[1975]] où elle prendprit simplement le nom de Gaumont.
L'expansion de Gaumont s'arrêta avec la [[Première Guerre mondiale]] et dans les années qui suivirent, elle perdit des parts de marché face aux concurrents américains, Hollywood, avec [[David Wark Griffith|Griffith]], [[Cecil B. DeMille|DeMille]], [[Mack Sennett|Sennett]] et [[Chaplin]]<ref>[[Marc Cerisuelo]], [http://www.mk2.com/troiscouleurs/index.php?tag/Marc%20Cerisuelo Hollywood Stories - saison 1, épisode 1], mk2.com, mis en ligne le 18 aout 2009.</ref>. À la mort du principal réalisateur, [[Louis Feuillade]], en [[1925]], la production de film s'arrêta et la compagnie se concentra sur l'aspect technique. Gaumont signe un accord de distribution avec [[Metro-Goldwyn-Mayer]] et les salles passent sous le contrôle de la ''Gaumont Metro Goldwyn'' qui en résulte.
 
En [[1969]], la ''Société nouvelle des établissements Gaumont'' a reprendrepris la "''Société française des films et cinématographes Éclair''" (propriétaire de l'Éclair-Journal) et prendpris une participation importante dans la société [[w:Éclair-Journal|Éclair-Journal]].
À l'arrivée du parlant en Europe au début des [[années 1930]], diverses fusions amènent à la création de la société ''Gaumont Franco-Film [[Louis Aubert (homme politique)|Aubert]]'' (GFFA) et à la vente ou la fermeture des usines, des filiales et agences étrangères. La nouvelle société produit essentiellement des films comiques. Elle sera rachetée en [[1938]] par un groupe conduit par [[Havas]] pour devenir la ''Société nouvelle des établissements Gaumont'', jusqu'en [[1975]] où elle prend simplement le nom de Gaumont.
 
Gaumont est dirigée depuis [[1975]] par [[w:Nicolas Seydoux|Nicolas Seydoux]], développant les pôles exploitation et production. L'entreprise demeure un des plus importants producteurs et distributeurs de cinéma en France. Grâce à Jean-Louis Renoux, directeur général, Gaumont devient une référence française en matière d'exploitation. Gaumont fait figure d'entreprise innovante avec la création du projet cinéma numérique (2000-2008) dont la responsabilité technique est confiée à Philippe Binant<ref>[http://books.google.fr/books?id=n_wTAgAAQBAJ&pg=PT77&lpg=PT77&dq=creton+kitsopanidou+binant&source=bl&ots=2ZaoxMKyfv&sig=g8RzftJFbIgRmkgybtbNlhH7dFI&hl=fr&sa=X&ei=kD-kUuCBHMSq0QXn0YD4CA&ved=0CDEQ6AEwAA#v=onepage&q=creton%20kitsopanidou%20binant&f=false Claude Forest, « De la pellicule aux pixels : l'anomie des exploitants de salles de cinéma », in Laurent Creton, Kira Kitsopanidou (sous la direction de), ''Les salles de cinéma : enjeux, défis et perspectives'', Armand Colin, Paris, 2013.]</ref>.
En [[1969]], ''Société nouvelle des établissements Gaumont'' reprend la "''Société française des films et cinématographes Éclair''" (propriétaire de l'Éclair-Journal) et prend une participation importante dans la société [[Éclair-Journal]].
 
En 1995, [[w:Marc du Pontavice|Marc du Pontavice]] proposeproposa à ''Gaumont'' en 1995 de créer un nouveau département centré sur les métiers du dessin animé, des jeux vidéo et de l'internet. Il fondefonda ainsi ''Gaumont Multimédia'' dans les anciens studios de [[w:Luc Besson|Luc Besson]] à Paris. En 1999, ''[[w:Xilam|Xilam]]'' rachètea racheté à ''Gaumont'' les actifs de ''Gaumont Multimédia'' au titre du catalogue.
Gaumont est dirigée depuis [[1975]] par [[Nicolas Seydoux]], développant les pôles exploitation et production. L'entreprise demeure un des plus importants producteurs et distributeurs de cinéma en France. Grâce à Jean-Louis Renoux, directeur général, Gaumont devient une référence française en matière d'exploitation. Gaumont fait figure d'entreprise innovante avec la création du projet cinéma numérique (2000-2008) dont la responsabilité technique est confiée à Philippe Binant<ref>[http://books.google.fr/books?id=n_wTAgAAQBAJ&pg=PT77&lpg=PT77&dq=creton+kitsopanidou+binant&source=bl&ots=2ZaoxMKyfv&sig=g8RzftJFbIgRmkgybtbNlhH7dFI&hl=fr&sa=X&ei=kD-kUuCBHMSq0QXn0YD4CA&ved=0CDEQ6AEwAA#v=onepage&q=creton%20kitsopanidou%20binant&f=false Claude Forest, « De la pellicule aux pixels : l'anomie des exploitants de salles de cinéma », in Laurent Creton, Kira Kitsopanidou (sous la direction de), ''Les salles de cinéma : enjeux, défis et perspectives'', Armand Colin, Paris, 2013.]</ref>.
 
En matière d'exploitation de salles, la marque ''Gaumont'' est gérée depuis 2001 par la filiale ''[[w:Les cinémas Gaumont Pathé|Les cinémas Gaumont Pathé]]'', majoritairement détenue par ''[[w:Pathé|Pathé]]''<ref>http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=474813.html</ref>.
[[Marc du Pontavice]] propose à ''Gaumont'' en 1995 de créer un nouveau département centré sur les métiers du dessin animé, des jeux vidéo et internet. Il fonde ainsi ''Gaumont Multimédia'' dans les anciens studios de [[Luc Besson]] à Paris. En 1999, ''[[Xilam]]'' rachète à ''Gaumont'' les actifs de ''Gaumont Multimédia'' au titre du catalogue.
 
En matière d'exploitation de salles, la marque ''Gaumont'' est gérée depuis 2001 par la filiale ''[[Les cinémas Gaumont Pathé]]'', majoritairement détenue par ''[[Pathé]]''<ref>http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=474813.html</ref>.
 
=== Identité visuelle (logo) ===
Le logo originel créé en 1903 estétait une fleur de marguerite représentée par un dessin complexe d'une rosace en noir et blanc, hommage personnel de Léon Gaumont à sa mère Marguerite Dupanloup, ce qui conduitfit surnommer l’entreprise à se voir surnommée « la firme à la marguerite »<ref>{{ouvrage|auteur=Alexandre Tylski|titre=Le générique de cinéma: histoire et fonctions d'un fragment hybride|éditeur=Presses Universitaiires du Mirail|date=2009|passage=74|isbn=|lire en ligne=}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.gaumont-le-musee.fr/balcons_logos-officiels.html Logos de la marguerite], sur le musée virtuel Gaumont ouvert le 16 novembre 2006, soit le jour de la Sainte Marguerite.</ref>. LeLa dernierdernière liftingmodification du logo date de 2011 : la marguerite rouge a des pétales irréguliers qui prennent la forme d’un halo lumineux autour de la lettre G. Il esta été créé par l’agence ''Les 4 Lunes'' qui est partie sur l’idée du [[w:praxinoscope|praxinoscope]] pour suscitersuggérer le dynamisme<ref>{{Lien web|url=http://www.actulogo.fr/2010/12/marguerite-durera/|titre=Marguerite durera…|auteur=Aurels|date=13 décembre 2010|site=actulogo.fr}}</ref>.
 
Le logo animé reprendreprit en 2011 le même principe du halo de pétales alors que précédemment, il représentait une colline en profil noir avec une fleur à son sommet. Un garçon gravissait la colline, cueillait la marguerite qui s'envolait, grossissait et se déployait en rosace rouge en écrivant ''Gaumont'' dans un ciel étoilé.
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Gaumont_1995_logo.png|Logo de 1995 à 2011.