« Mécanique, enseignée via l'Histoire des Sciences/Statique » : différence entre les versions

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Une fois identifiée la notion de force ( en newton) comme un vecteur, et donc la loi de composition dite du parallélogramme, bien dégagée par [[Simon Stevin|Stevin]](1548-1620), puis celle du produit d.F comme déterminant de rotation autour d'un axe (on dit "moment" du produit vectoriel), l'essentiel est fait. Roberval , puis Varignon(1687) finiront de codifier cette discipline de pratique très ancienne, dont l'application la plus remarquable est celle de démultiplication des forces [via la règle des travaux virtuels ; dont d'Alembert , puis surtout Lagrange seront les champions]:
 
la Statique est alors la partie de la Dynamique où le moindre DESEQUILIBRE entraînerait un MINUSCULE mouvement commençant, '''ce qui permet d'éviter tout calcul cinétique'''. C'est uniquement dans cet esprit qu'est la valeur formatrice de la Statique : on y forme une capacité d' analyse des forces soigneuse, de travail infime déterminé , '''le tout sans calculs ou résolution d'équations différentielles''' ; cela justifie donc que nous lui assignons cette place dans ce cours. Elle eût pu être évacuée, mais le concept de travail ( 1 joule = 1 N.m) aurait moins bien assimilé.
 
Nous ne poursuivrons pas les applications , le projet étant simplement de bien analyser et composer les forces. Alors la Dynamique prendra toute sa puissance, via les analyses de Huygens(1629-1695)( 1 descartes /s = 1 newton) et surtout de Newton( les Principia ,1687).