« Pour lire Platon/Guide des dialogues/Ménon » : différence entre les versions

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I
 
={{bleu|ntroduction}}=
Ce dialogue met en scène Ménon et Socrate, et, brièvement, Anytos, futur accusateur de Socrate, ainsi qu'un esclave de Ménon. Ménon pose à Socrate la question suivante : la vertu peut-elle s'enseigner ? Question alors classique chez [[w:Sophiste|les sophistes]] qui se présentaient comme des maîtres de vertu et l'enseignaient. Ménon est fasciné par les sophistes et les rhéteurs. Il suit les cours de [[w:Gorgias|Gorgias]], célèbre rhéteur venu de Sicile. Il a reçu une éducation aristocratique traditionnelle et est l'enfant des préjugés de l'aristocratie.
Le dialogue va très vite basculer dans une impasse, Ménon ne supportant plus Socrate qu'il compare à un "taon" qui pique. Anytos passe en coup de vent et on devine qu'il va porter aux juges l'acte d'accusation contre Socrate.
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Je n'ai pas beaucoup de mémoire, Menon ; ainsi je ne saurais te dire à présent quel jugement je portai alors de lui. Mais peut-être sait-il ce que c'est que la vertu, et sais-tu toi-même ce qu'il disait. [71d] Rappelle-le-moi donc; ou, si tu l'aimes mieux, parle-moi pour ton propre compte : car tu es sans doute là-dessus du même sentiment que lui.
 
page 141
 
MENON.
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={{bleu|Les définitions}}=
Ménon conclut alors de lui-même que la vertu peut s'enseigner, puisque la sagesse est une connaissance de l'avantageux et que cette connaissance est au principe de l'action vertueuse. Socrate n'est cependant pas d'accord et objecte le constat que l'on ne trouve pas de maîtres de vertu. Or, si la vertu s'enseigne, il devrait y en avoir.
==La première définition de Ménon==
 
 
=L'exemple des abeilles ou la méthode=
 
 
={{bleu|Agacement de Ménon}}=
 
 
Socrate soutient alors l'on peut agir vertueusement en suivant une opinion droite, c'est-à-dire un jugement non justifié et néanmoins correct. Ainsi, sans avoir soi-même parcouru le chemin pour une ville, nous pouvons avoir une opinion droite sur la route à prendre. De même, l'opinion droite n'est pas une connaissance des causes qui font qu'une action est bonne, mais elle permet néanmoins de bien agir. Dans ce cas, il faudrait dire que la vertu ne s'enseigne pas, et qu'elle est une inspiration divine.
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L'élève – C'est bien cela, Socrate.
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={{bleu|l'opinion droite}}=
 
 
[[Catégorie:Pour lire Platon (livre)]]