« Photographie/Éclairage/Les flashes magnésiques » : différence entre les versions

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Des temps de combustion inférieurs à 1/30 s ont très vite été recherchés car ils permettaient de « figer » les expressions des personnes photographiées, avant que l'on puisse percevoir sur le cliché final les effets de l'éblouissement. Il fallait pour cela que les poudres aient une combustion quasi explosive. Nous avons le souvenir d'un certain effroi ressenti au cours de nos jeunes années lors de photographies scolaires réalisée dans notre salle de classe. En outre, à cause de la fumée, le photographe professionnel chargé de ce travail ne devait pas rater son coup, sous peine de devoir attendre de longues minutes que l'atmosphère devienne à nouveau transparente. Nous avons également le souvenir d'une salle de classe en grande partie blanchie par la poudre de magnésie résultant de la combustion.
 
Naturellement, des recherches ont très vite été menées pour tenter de diminuer la fumée et surtout les risques d'explosion. Des améliorations substantielles ont été obtenues par l'utilisation d'autres métaux que le magnésium, comme le thorium, le cérium ou encore le zirconium.
 
Les systèmes pyrotechniques à base de poudre d'aluminium et de perchlorate de potassium sont encore disponibles pour l'éclairage de très grands volumes ou espaces, par exemple des cavités souterraines. Ils conjuguent en effet deux avantages : ils délivrent une puissance lumineuse considérable et ne dépendent d'aucune source d'énergie extérieure.