« Goélette Cardabela/Construction/Aménagements extérieurs » : différence entre les versions

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typo : le symbole du kilo est le k minuscule
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== Quelques données à retenir ==
; Caractéristiques à retenir pour le calcul de la structure extérieure :
* Couple de redressement lège à 15° de gîte : 3000 m·Kgkg<sub>f</sub>. C'est la meilleure option pour remonter au près sans dérive relevable en position basse.
* Couple de redressement lège à 30° de gîte : 6000 m·Kgkg<sub>f</sub>. pont à raz de l'eau c'est la gîte lège limite.
: On peut augmenter le couple de redressement pour de long bords par le remplissage des ballasts. Dans la pratique on ne remplit les ballasts que lorsqu'il y a risque de chavirage, pour augmenter la facilité de redressement du bateau.
; Pression dynamique dans la voilure :
* F6 : 10 Kgkg<sub>f</sub> / m²
* F7 : 15 Kgkg<sub>f</sub> / m²
* F8 : 23 Kgkg<sub>f</sub> / m²
* F9 : 32 Kgkg<sub>f</sub> / m²
; Force d'avancement :
* Pour un voilier on sait qu'il faut exercer une force de 25 à 27 kg par tonne pour avancer à une allure égale à 80 % de la vitesse théorique maximale.
: '''Au moteur : '''Pour Cardabela, à 15 tonnes, il lui faut une force de (4000 Nw) 407 Kgkg<sub>f</sub> pour arriver à une vitesse de 7 nœuds.
: '''À la voile : '''Au près serré Lala force d'avancement est de l'ordre de 0,2 fois la force latérale à la gîte. Pour Cardabela ce serait 2000 Kgkg<sub>f</sub> pour atteindre cette vitesse de 7 nœuds. Cela n'est jamais arrivé ... Quand on arrive à une vitesse suppérieuresupérieure à 3 nœuds, au près serré, on est déjà très contents.
:; Exemple d'évaluation de la surface de voile avec un vent de force 5 (F6 en dynamique au près) :
: Si on estime le centre vélique à 6 mètres au dessus du centre antidérive, avec un couple de redressement de 3000 mètre-kilokilogramme, on peut estimer à 500Kg500 kg<sub>f</sub> la force de pression dans la voilure ; soit 50 à 70 m² de voilure, pour le près serré.
 
== Le beaupré ==
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Les mâts sont en aluminium ainsi que les barres de flèches.
; Rappels :
[[Construction_navale/Calcul_des_espars#Calcul_de_r.C3.A9sistance_.C3.A0_la_compression|Calcul de la résistance à la compressiocompression]]
 
[[Construction_navale/Calcul_des_espars#Calcul_de_la_r.C3.A9sistance_au_flambage|Calcul de la résistance au flambage]]
 
=== Le mât de misaine ===
Le mât est en aluminium Dimensions : Section : 24x2024 x 20 cm ; Longueurlongueur : 13,5 m ; épaisseur : 0,4 cm ; poids au mmètre : 7,46 kg ; section = 28 cm²
* Caractéristiques de l'aluminium :
:: Aluminium, résistance de rupture à la compression : 60 kg/mm² -> 6000 kg/cm²
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==== Résistance à la compression ====
:; Résistance au travail avec un coefficient de sécurité de 3 :
: <math>28 * 2000 = 56000 Kg_fkg_f</math>
 
==== Résistance au flambage ====
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: Charge pratique au flambage pour les espars guidés en aluminium (cas des mâts).
: <math>Pr = 700 \cdot I / L^2</math> avec L en mètre.
: Pour un mât rond creux de diamètre D = 22 cm ; et de 4 mm d'épaisseur ;
: <math>I = \pi/32 \cdot (D^4 - d^4)</math> avec D et d en cm.
:: I<sub>G</sub> = (3,14 / 32) · (22<sup>4</sup> - 21,2 <sup>4</sup>) = 3167 cm<sup>4</sup>
: Pour le mât elliptique l'inertie quadratique perpendiculaire au petit diamètre :
: avec pour grand diamètre gd = 24 cm ; petit diamètre pd = 20 cm ; diamètre moyen D = (gd + pd) / 2 ;
:: I = I<sub>G</sub> * pd / D
:: I = 3167 * 20 / 22 = 2879 cm⁴
<!--
: <math>Pr = 700 \cdot I / L^2</math> avec I<sub>0</sub> en cm<sup>4</sup> ; L en mètre ; ''(E = 70 GPa;)''
:: Pr = 700 * 2874 / 182 = 11053 Kgkg<sub>f</sub> -->
 
: La résistance au flambage dépend de la longueur de chaque tronçon de mât.
: Le premier étage de barres de flèches est à 4,6 m du pied, le deuxième à 8m908,90 m ; La longueur guidée la plus longue est donc de 4,7 mètres.
:: Pr = 700 * 2874 / 4,7^2 = 91073 Kgkg<sub>f</sub>
Pour un coefficient de sécurité de 5 :
:: <math>Pp = 91073 / 5 = 18214 Kg_fkg_f</math>
Pour un coefficient de sécurité de 3 :
:: <math>Pp = 91073 / 3 = 30357 Kg_fkg_f</math>
; Charge à prévoir pour l'épontille:
'''maximum : <math>30000 Kg_fkg_f</math>; pour un coefficient de sécurité de 3'''
'''minimum : <math>18000 Kg_fkg_f</math>; Pour un coefficient de sécurité de 5'''
 
==== Épontille de misaine ====
[[File:Goelette Cardabela épontille de misaine.png|thumb|On voit ici le chapeau qui recouvre l'épontille de misaine de la goélette Cardabela afin répartir la charge sur l'épontille]]
:; Résistance à la compression : Iroko Section 22 cm x 7 cm —> 154 cm²
: Les mesures sur les échantillons de 1 cm² ont indiqué une rupture de la structure fibreuse à partir de 500 Kgkg<sub>f</sub>
: Résistance à la compression = 154 * 500 = 77000 Kgkg<sub>f</sub> avant rupture
: Résistance à la compression = 25666 Kgkg<sub>f</sub> pour un coefficient de sécurité de 3
: Résistance à la compression = 14000 Kgkg<sub>f</sub> pour un coefficient de sécurité de 5
<!--: Coefficient de sécurité à la compression pour 28000 Kgkg<sub>f</sub> : 77000 / 28000 = 2,75 -->
'''''Note : Pour l'iroko on peut prendre un coefficient de sécurité de 5, car le bois s'écrase. Pour des bois qui risquent d'éclater on prend généralement un coefficient de sécurité de 7 pour tenir compte de l'inhomogénéité du bois.'''''
{{clr}}
 
 
{{clr}}
:; Résistance au flambage :
::; Rappel pour les sections rectangulaires :
Ligne 91 ⟶ 90 :
:: <math> I_y= \frac {h \cdot b^3}{12}</math> <br />
:: <math> I_G= \frac {b \cdot h}{12} \cdot (b^2+h^2) </math>
:: '''h = 22 cm ; b = 7 cm ; L = 2 mètres.'''
:: <math> I_G= \frac {7 \cdot 22}{12} \cdot (7^2+22^2) = 6840</math>
:::; équivalence :
::: La poutre de 22x722 x 7 cm est équivalente à 3,14 poutres de 7X7 cm posées côte à côte
::: et équivaut à 2 fois I<sub>y</sub> :
::: <math> I_x + I_y = 2 \cdot \frac {7^4}{12} = 400</math>
::: Pour 3,14 poutres de 7x7 cm : I = 3,14 * 400 = 1256 Flambage nettement plus faible pour la petite section.
:: <math> I = 2 \cdot I_y = 1256 cm^4</math>
:: Formule pour le bois E = 110000 Kgkg / cm² (11 GPa); k = 4 pour deux extrémité pseudo encastrées (Base large et maintiens de côté);
:: <math>Pr = k \cdot 110 I / L^2</math> avec I<sub>0</sub> en cm<sup>4</sup>; L en mètre, et E = 110000 kg/cm²
:: <math>Pr = 4 \cdot \frac {110 \cdot 1256} {2^2} = 138216 Kg_fkg_f</math> Charge limite pour E = 11 GpaGPa
:; Charge pratique pour le bois Pp = Pr / 5
:: <math>Pp = 4 \cdot \frac {138216}{5} = 27643 Kg_fkg_f</math> avec un coefficient de sécurité de 5.
'''''Note : Pour l'iroko on peut prendre un coefficient de sécurité de 5, car le bois s'écrase et risque peu de flamber.'''''
 
Ligne 111 ⟶ 110 :
 
:; Résistance à la compression pour le mât :
:: Pour le mât : <math>56000 Kg_fkg_f</math>; Sécurité : 3
:: Pour l'épontille : <math>15400 Kg_fkg_f</math> Sécurité : 5
:; Résistance au flambage :
:: Pour le tronçon le plus long du mât (4,7 m) <math>18000 Kg_fkg_f</math> Sécurité : 5
:: Pour l'épontille : <math>27643 Kg_fkg_f</math> Sécurité : 5
<!--
:; <big>Résistance globale</big> : <math>28000 Kg_fkg_f</math> avec un fort coefficient de sécurité de 2,75
-->
 
Ligne 124 ⟶ 123 :
=== Le mât d'artimon ===
Mât Marco Polo ME42
Le mât est en aluminium Dimensions : Section : 20x1420 x 14 cm ; longueur : 13,5 m ; épaisseur : 0,4 cm ; poids au mmètre : 5,77 Kgkg ; section = 21,5 cm²
 
==== Résistance à la compression ====
:; Résistance au travail avec un coefficient de sécurité de 3
: <math>21,5 * 2000 = 43000 Kg_fkg_f</math>
 
==== Résistance au flambage ====
Ligne 137 ⟶ 136 :
: <math>Pr = 700 I_0 / L^2</math> avec I<sub>0</sub> en cm<sup>4</sup>; L en mètre; ''E = 700000 kg/cm² (70 GPa);''
 
:: Pr = 700 * 1438 / 4,6² = 47567 Kgkg<sub>f</sub>
 
:: Pp = 15856 Kgkg<sub>f</sub> avec un coefficient de sécurité de 3; ; Chargecharge à prévoir pour l'épontille.
 
==== Épontille d'artimon ====
Ligne 145 ⟶ 144 :
 
==== Résumé ====
 
 
<!--
''Les mâts sont souvent plus légers que les câbles en inox qui les maintiennent.''
Ligne 163 ⟶ 160 :
: Poids sec : 600 kg le mètre cube.
: Résistance à la compression 53 MPa, soit 530 kg<sub>f</sub> par cm²
* Calcul pour un mât en mélèze de 10 cm de diamèrediamètre :
: La résistance de travail à la compression pour le bois, devrait être égale au cinquième de la résistance à la rupture ; on adopte ici 100kg100 kg<sub>f</sub> par cm² pour tenir compte des défauts, de la fatigue, et du coefficient de sécurité.
:: Surface de compression : (3,14x10x1014 x 10 x 10)/4 = 78,5 cm²
:: '''Résistance au travail : 78,5x1005 x 100 = 7850 kg<sub>f</sub>'''
:: Poids au mètre linéaire : (78,5 / 1000)x0 x 0,6 = 4,71 kg par mètre linéaire
* Pourquoi prendre pour exemple un diamètre de 10 cm ? Pour un mât de 20 cm de diamètre, il suffit d'élever au carré le rapport 20/10 -> quatre fois la valeur des résultats précédents :
:: '''Résistance au travail :7650x4 7650 x 4 = 31400 kg<sub>f</sub>'''
:: 4,71x471 x 4 = 18,84 kg par mètre.
On imagine le poids des premiers mât du voilier [[w:Bernard_Moitessier#Joshua|Joshua]] de Bernard Motessier : <cite>des poteaux télégraphiques comme mât et des câbles EDF en gréement dormant</cite><ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Moitessier#Joshua| Mâts en bois plein de Joshua voilier de B Moitessier dans sa première version.</ref><br />
Avec un tel mât planté au travers du pont, à vue de nez, il ne sera pas nécessaire de l'étayer avec des barres de flèche et des câbles en acier extrêmement lourds.
Ligne 177 ⟶ 174 :
* Caractéristiques de l'aluminium :
:: Aluminium, résistance de rupture à la compression : 60 kg/mm² -> 6000 kg/cm²
::: Résistance de travail avec un coeffiocientcoefficient de sécurité de 3 -> 2000 kg/cm²
:: Poids de l'aluminium pour 1 décimètre-cube : 2,7 kg/dm<sup>3</sup>
* Un rapide calcul mental donne :
:: Poids du mât pour 10 cm : 5,4 kg/m -> 0,54 kg/dm
:: Surface d'une section transversale du mât : 0,54/2,7 = 0,2 dm² -> 20 cm²
:: '''Résistance au travail : 20x200020 x 2000 = 40000 kg<sub>f</sub>'''
:: Ceci correspond à un tube d'aluminium de 20 cm de diamètre avec une épaisseur 20(cm²)/62,8(cm de périphérie) = 0,32 cm d'épaisseur. ou encore à un mât ovale de 22 x 18 cm avec la même épaisseur.
 
Ligne 190 ⟶ 187 :
Ce sont les formes qui offrent une résistance au flambage. Un mât en bois plein est résistant mais il est très lourd. Pour alléger le poids du mât tout en garantissant sa résistance à la compression on utilise des matériaux légers, en général l'aluminium d'un prix acceptable, avec une section elliptique avec un côté large, là où l'on ne peut pas facilement disposer de raidisseur et un côté mois large où l'on peut fixer des raidisseurs (Barres de flèche et haubans)
 
Plus le matériau est dûrdur plus il résiterarésistera au flambage.
 
; Formule générale à la rupture :
<big>Pr = k Pi² E I<sub>o</sub> / l²</big>
avec : l en mm, E en kg/m/m², I en mm<sup>4</sup> et Pr en Kgkg<sub>f</sub>
: La formule n'est pas très homogène, les systèmes métriques sont un peu mélangés comme on les trouvait avant [[w:Syst%C3%A8me_international_d%27unit%C3%A9s|les dernières conventions internationales.]]
: k = 1 pour les extrémités guidées. (Cas des mâts posés sur le pont)
Ligne 208 ⟶ 205 :
; Pour un mât elliptique :
<big><big>I<sub>0</sub> = I<sub>x</sub> + I<sub>y</sub></big>
: mais on utilise toujours , soit 2I<sub>x</sub> soit 2I<sub>y</sub> selon que l'on veut estimer le flambage sur le< petit ou ou le garndgrand diamètre.
 
; Charge pratique au flambage :
Ligne 219 ⟶ 216 :
'''<big>Pp = 140 I / L²</big>''' avec un coefficient de sécurité de 5. Pp en kg<sub>f</sub>; I en cm<sup>4</sup>; L en mètre.
 
'' {{Rouge|C'est pas fini ... Je vais essayer de retrouver mes calculs de 1978 pour la goélette Cardabela. Sinon, ou en attendant, voyez su Internet }} [[w:Flambage|Flambage sur wikipedia]]''
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