« Drogues et Expériences/Héroïne » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 274 :
Les variétés aujourd'hui utilisées par l'industrie pharmaceutique, sélectionnées cette fois-ci dans un but médical, sont issues des souches céréalières rudimentaires exsudant peu d'opium mais suffisamment rentables à l'échelle industrielle après extraction de la paille de pavot. Les remèdes les plus anciens, (telle la thériaque), ou encore les préparations diacodes ou de méconium du Moyen Âge, ont utilisé ce type de pavot, principe même des opiats, c'est-à-dire des véhicules médicamenteux ou héroïques, dont il est aussi à l'origine de plusieurs noms. Malgré les tentatives tardives, surtout au {{s-|XIX|e}}, l'opium n'a pourtant jamais été récolté avec succès de ce pavot dans les programmes nationaux occidentaux cherchant à en produire. La drogue opium, ainsi que toute sa problématique qui ne se découvrit finalement que très tard dans la période historique, ne se trouva pas issue de cette sous-espèce, contrairement aux médicament opiacés traditionnels, issus d'infusion ou de décoction de la plante, primitifs du Moyen Âge et de l'antiquité, qu'elle avait largement composé.
 
==== Papaver somniferum blanc ====
[[Fichier:Poppy-seeds.jpg|thumb|right|Graines de pavot blanc]]
'''Le pavot blanc''' est encore appelé le ''pavot à opium'' et n'est aujourd'hui que très rarement cultivé. Il est directement lié à la responsabilité des pouvoirs publics depuis la convention internationale de l'opium de 1912 et les conventions uniques sur les stupéfiants (et les substances psychotropes). Certains pays l'interdisent dans la loi, d'autres par arrêté. Ses interdictions peuvent s'étendre à l'ensemble des autres grands pavots.