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Une autre grille de lecture de la religion mésopotamienne a consisté à l'appréhender sous l'angle d'une religiosité de type « sémitique », considérée comme très expressive, verbale et émotive par opposition à la pensée plus spéculative et raisonnée des Grecs. Mais depuis le début du {{s|XX|e}}, les spécialistes de la Mésopotamie antique ont cherché avant tout à étudier la religion mésopotamienne pour elle-même, ce qu'illustrent les nombreuses études sur les différents corpus de textes provenant d'une même époque et d'un même lieu ou région, étudiant généralement plus les aspects techniques de la religion (le déroulement du culte, des rituels) que les croyances. Certains spécialistes ont tenté de donner une vision d'ensemble de la religion mésopotamienne même si cela a pu être dénoncé comme vain par le très influent A. L. Oppenheim. Les travaux de vulgarisation de [[Thorkild Jacobsen]] (qui a tenté de distinguer plusieurs stades de développement de la religion mésopotamienne)<ref>Voir en particulier {{harvsp|id=JAC|Jacobsen|1976|p=}} et {{en}} T. Jacobsen, ''The harps that once…'', New Haven, 1987.</ref> et de [[Jean Bottéro]] (à l'approche plus spirituelle<ref>Synthétisée dans {{harvsp|id=BOT2|Bottéro|1998|p=59-71}} et {{harvsp|id=BOT1|Bottéro|1997|p=}}.</ref>), en particulier leurs synthèses, ont été particulièrement marquants aussi bien dans le milieu de la recherche que chez un public plus étendu en raison de leur qualité<ref>{{harvsp|id=FOS|Foster|2007|p=161 et 164}}</ref> ; il en est de même des traductions de mythes sumériens par [[Samuel Noah Kramer]]<ref>{{harvsp|id=KRA|Kramer|1986|p=}}</ref>.
 
==Références et notes==