« Philosophie/Absolu/relatif » : différence entre les versions

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J'ai effacer le texte en entier, car les propos tenue était pro-religion, ne donnaient pas un bon exemple et n'expliquaient pas bien la matière.
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Est absolu ce qui ne dépend de rien d'autre que soi pour exister et qui a en soi-même sa raison d'être. Ce qui est absolu est donc indépendant de toute condition, temporelle, spatiale ou épistémologique, et se situe au-delà de toute comparaison, parfait, total. L'être absolu par excellence est Dieu, qui existe du fait de sa seule essence et qui possède la perfection en toute chose, justice, bonté, savoir, etc.
 
Ce qui est relatif est ce qui a besoin d'autre chose pour exister ; par exemple, cause et effet sont relatifs l'un à l'autre. Par suite, ce qui est relatif est susceptible de comparaison avec autre chose que soi : ainsi une chose est dite plus grande qu'une autre, plus belle qu'une autre, etc.
 
L'existence constitue une donnée absolue (ni bonne, ni mauvaise). Être en effet a deux sens : un sens relatif, et un sens absolu. Soit le verbe être sert à relier un sujet et un attribut (un prédicat, dit-on dans la langue de la logique classique), comme lorsque je dis “la terre est ronde“, ou même “Dieu est parfait“; soit il sert à désigner le fait d'exister, comme lorsque je dis “Pierre existe“, “le monde existe“, “Dieu existe“ (ce qui revient à employer le verbe être au sens absolu : “Pierre est“, “le monde est“, “Dieu est“). Dans le premier cas, le verbe être me permet de qualifier les choses et de dire ce qu'elles sont (de déterminer leur essence); dans le second cas, le verbe être me permet de dire simplement qu'elles sont (de constater leur existence). Connaître les choses, c'est relier les choses entre elles : ainsi je dis d'une chose qu'elle a telle propriété, telle caractéristique; la science vise à établir des lois qui mettent en évidence des relations de nécessité entre des phénomènes. L'existence, que ce soit mon existence d'individu, que ce soit l'existence du monde ou celle de Dieu, n'est en rien un objet de science : elle ne se démontre ni se prouve; elle constitue un absolu qui se montre, s'éprouve.
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