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L{{'}}'''amphétamine''' ([[Dénomination commune internationale|DCI]]) est une substance [[sympathicomimétique]] aux effets [[anorexigène]]s et [[psychoanaleptique]]s. Elle est utilisée comme coupe-faim{{Référence nécessaire}}, comme [[stimulant]] du [[système nerveux central]] et pour le traitement de l'[[Trouble du déficit de l'attention|hyperactivité]] (TDAH) chez l'enfant{{Référence nécessaire}}. Dans la plupart des pays du monde, l'amphétamine est considérée comme un [[stupéfiant]], connu sous le nom de ''{{Lang|en|speed}}''.

Le nom « amphétamine » trouve son origine de ses noms chimiques et est une abréviation dont l'étymologie est facile à comprendre :

l'amphétamine, c'est une phénéthylamine à laquelle a été rajouté un groupement méthyle (-CH3) en position α (alpha) de sa chaine.chaîne, Cece qui donne Alpha-Méthyl-Phénéthylamine. C; c'est le version développée. Du nom "Alpha-Méthyl-PHÉnéThylAMINE" ne seraseront retenuretenues par simplification que les lettres en majusculecapitales, ce qui donne au final: AMPHÉTAMINE.

La première synthèse d'[[amphétamines]] fut réalisée le {{date|18|janvier|1887}} par le chimiste roumain Lazăr Edeleanu qui lui donna le nom de ''phénylisopropylamine''<ref name="edeleanu1888">{{en}} Edeleanu, L. « {{XLII}}.—Some—{{Lang|en|Some derivatives of phenylmethacrylic acid}} » ''J. Chem. Soc., Trans.'' 1888;53 (1888): 558-56161. {{Doi|10.1039/CT8885300558 }}</ref> mais cette découverte tomba en désuétude.

En France, parmi les personnes âgées de 15 à 64 ans, 1,7 % déclarent avoir déjà consommé des amphétamines au cours de leur vie, mais seulement 0,2 % l’a fait au cours de l’année (usage actuel). Contrairement à toutes les autres drogues illicites, les femmes sont plus nombreuses à avoir expérimenté les amphétamines (1,5 % contre 0,8 % des hommes). Cette caractéristique des amphétamines correspond en grande partie à des usages ayant eu lieu à une époque où elles étaient encore présentes dans la pharmacopée et classiquement utilisées par certaines femmes dans la perspective de perdre du poids, grâce à leur puissant effet anorexigène<ref>{{articleArticle |langue=en|auteurauteurs= François Beck, Romain Guignard, Jean-Baptiste Richard, Stanislas Spilka {{et al.}} |titre= Les niveaux d’usage des drogues en France en 2010 |journalpériodique= Tendances |numéro=76 |pages=1–6 |année=2011 |url=http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxfbr6.pdf |format=pdf}}</ref>.