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En 1997, un rapport de l'Académie de Médecine<ref>Académie nationale de Médecine – Rapport sur le tabagisme passif (M. Tubiana, J. Trédaniel, D. Thomas, M. Kaminski, A.J. Sasco). Bull Acad. Natle Méd., 1997, 181, 727-766.</ref> a estimé à {{formatnum:3000}} le nombre de non-fumeurs tués par le tabagisme passif par an en [[France]].
 
Selon une étude<ref>{{en}} {{pdf}}[http://www.ersnet.org/ers/show/default.aspx?id_attach=13509 ''Lifting the smokescreen : 10 reasons for a smoke free Europe''], rapport à destination du Cancer Research (Grande-Bretagne), l'European Respiratory Society, l'Institut national du cancer et l'European Heart Network</ref> plus récente (non soumise à comité de lecture) du professeur Konrad Jamrozik pour la « European Respiratory Society », menée à l'échelle de l'[[Union européenne]], le tabagisme passif en France aurait suscité {{formatnum:5863}} morts prématurées, dont {{formatnum:1114}} non fumeurs ou ex-fumeurs : 289 sur leur lieu de travail, dont 25 dans les « lieux de convivialité » (bars, restaurants et discothèques), et {{formatnum:5574}} à leur domicile. Ces résultats reposent sur la méthodologie suivante : l'auteur applique à la mortalité de chaque tranche d'âge un taux de surmortalité obtenu par d'autres études pour quatre maladies particulières, selon le taux d'exposition de cette tranche d'âge au tabagisme passif. En pratique, ces taux de surmortalité sont généralement calculés en estimant l'augmentation du risque de maladie pour des personnes qui ont été soumises au tabagisme passif pendant une partie de leur vie. Cela ne correspond pas à la méthodologie retenue par l'auteur, qui applique ce rapport de surmortalité de façon instantanée à chaque tranche d'âge. Comme par ailleurs l'auteur présente les résultats détaillés par âge et profession, il obtient naturellement que la plupart des victimes sont des retraités victimes du tabagisme passif à leur domicile (la mortalité étant plus élevée chez les personnes âgées que dans la population générale), et que très peu meurent en raison de leur exposition professionnelle. La méthodologie de cette étude a suscité d'autres critiques, notamment du Professeur [[Robert Molimard]]<ref>Robert Molimard, ''Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique'' 56 (2008) 286–290 [http://www.formindep.org/IMG/pdf/RESP_molimard.pdf « Le rapport européen Lifting the SmokeScreen : étude épidémiologique ou manipulation ? »] L’analyse de ce rapport révèle des anomalies considérables, telles que le changement de la définition traditionnelle du tabagisme passif : sur 5863 décès estimés, 4749 sont en réalité des fumeurs courants et les 1114 non-fumeurs comprennent également tous les ex-fumeurs, dont le risque rémanent ne peut être attribué à la fumée environnementale. Les données de la littérature utilisées dans les calculs émanent de sondages, d’une grande variabilité et d’une fiabilité contestable.</ref>. D'autres commentaires et critiques sont proposés sur une étude précédente du professeur Konrad Jamrozik, concernant le Royaume-Uni<ref>{{en}} [http://www.bmj.com/cgi/eletters/330/7495/812 ''BMJ.com Rapid Responses for Jamrozik'']</ref>.(C EST PAS VRAIS)
 
=== Cancer du poumon ===