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http://eurheartj.oxfordjournals.org/cgi/content/full/27/20/2468 ''Short-term effects of Italian smoking regulation on rates of hospital admission for acute myocardial infarction''], European Heart Journal, 2006;27:2468-2472</ref> qui montrent des réductions de l’ordre de 11 à 40 % dans les admissions en urgence de cas d’infarctus du myocarde. Certains critiques ont cependant remarqué que l'interprétation de ces études n'est pas univoque<ref>[http://student.bmj.com/issues/04/06/papers/244.php, ''Paper plus: Public smoking bans and heart attacks''], Student BMJ, 2004 june, {{p.|244-245}}</ref>, ne pouvant en particulier distinguer clairement les rôles respectifs du tabagisme actif et passif, et ne pouvant pas exclure l'hypothèse que ces réductions s'inscrivent dans la variation aléatoire habituelle ou soient la conséquence de tendances à la baisse déjà enclenchées des années auparavant. En 2006, le professeur [[Bertrand Dautzenberg]]<ref>[http://www.tabac.gouv.fr/article.php?id_article=200 ''Interview vidéo du Pr. Dautzenberg] sur le site ''tabac.gouv.fr''</ref> avait affirmé que ces études étaient « une magnifique démonstration » de l’efficacité des interdictions de fumer, lui permettant d’espérer une réduction de 6000 à 7000 cas d’infarctus en France dès la première année de l’interdiction de fumer sur les lieux du travail. Selon le Figaro<ref>Chayet D., [http://www.lefigaro.fr/france/20071024.FIG000000036_tabac_les_entreprises_jouent_le_jeu.html ''Tabac : les entreprises jouent le jeu''], article du Figaro du 8 novembre 2007</ref>, les « bénéfices en termes de santé publique de l’interdiction de fumer en 2007 ont été nuls, le nombre des infarctus et accidents cérébraux vasculaires est resté stable », fait que le Pr. Dautzenberg a reconnu. Il a fallu attendre l'entrée en vigueur du décret d'interdiction dans les lieux de convivialité pour que les premiers effets sur les admissions pour infarctus du myocarde se fassent sentir, avec une baisse de 15 % le premier mois par rapport à l'année précédente, toujours selon le Figaro<ref>Chayet D., [http://www.lefigaro.fr/actualites/2008/02/23/01001-20080223ARTFIG00146-interdiction-de-fumerles-infarctus-deja-en-baisse.php ''Interdiction de fumer : les infarctus déjà en baisse''], article du Figaro du 22 février 2008</ref>.
En Écosse, une réduction de 17 % avait été annoncée initialement, mais le chiffre a ensuite été revu à la baisse<ref>[http://news.bbc.co.uk/1/hi/magazine/7093356.stm Article du BBC news du 14 novembre 2007]</ref> quand les statistiques officielles des services de santé écossais ont été publiées ; la réduction constatée dans les chiffres définitifs était de 8 % seulement, légèrement supérieure à celle des années précédentes mais sans sortir de la variabilité normale. Le même phénomène avait été observé en 2005 en Irlande, mais là aussi la baisse du nombre d'infarctus, plus prononcée que les années précédentes mais s'inscrivant dans une tendance de [[long terme]], n'était pas suffisante pour qu'il soit possible de l'attribuer à coup sûr à l'interdiction de fumer. En Italie, le rôle positif de l'interdiction de fumer a en revanche été mis en évidence par une étude prenant en compte la tendance de long terme et les autres causes majeures d'accidents cardiaques<ref>Cesaroni G., Forastiere F., Agabiti N. et Als, [http://circ.ahajournals.org/cgi/content/abstract/117/9/1183 ''Effect of the Italian Smoking Ban on Population Rates of Acute Coronary Events''], Circulation, 2008;117:1183-1188</ref>. Une réduction de 8 % d’infarctus après l’interdiction de fumer dans la ville de New York a également été constatée<ref>Juster HR, Loomis BR, Hinman TM et Als,
[http://www.ajph.org/cgi/content/abstract/97/11/2035 ''Declines in hospital admissions for acute myocardial infarction in New York state after implementation of a comprehensive smoking ban''], American Journal of Public Health, 2007;97:2035-2039</ref>. Sa pue la merde se site!
 
S’il règne un large consensus au sein de la communauté médicale sur la corrélation entre tabagisme passif et augmentation du risque d’infarctus du myocarde, le débat actuel porte sur la durée et l’intensité d’exposition à la fumée passive nécessaires pour provoquer cette pathologie. Une étude menée au Japon à l'université d'Osaka<ref>