« Drogues et Expériences/Tabac » : différence entre les versions

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→‎Risque accru d'infarctus du myocarde : précisions sur les études d'Helena etc. interrogation sur les effets immédiats
→‎Risque accru d'infarctus du myocarde : Les études sont publiées dans des journaux scientifiques. Le " on a montré " fait référence à des blogs. C'est pas comparable.
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=== Risque accru d'infarctus du myocarde ===
Les premiers articles scientifiques faisant suspecter un rôle délétère du tabagisme passif datent du milieu des années 1980<ref>Garland C, Barrett-Connor E, Suarez L, Criqui MH, Wingard DL, [http://aje.oxfordjournals.org/cgi/content/abstract/121/5/645 ''Effects of passive smoking on ischemic heart disease mortality of nonsmokers: a prospective study''], Am J Epidemiol. 1985;121:645–650</ref>.
Certaines études ont montré le lien entre tabagisme passif et infarctus. Plus récemment, les médias et les pouvoirs publics ont porté beaucoup d’attention à des études effectuées dans les communes de Helena [http://www.bmj.com/cgi/content/full/328/7446/977] et Pueblo[http://circ.ahajournals.org/cgi/content/abstract/CIRCULATIONAHA.106.615245v1] aux Etats-Unis et dans la région du Piémont en Italie [http://eurheartj.oxfordjournals.org/cgi/content/full/27/20/2468?maxtoshow=&HITS=10&hits=10&RESULTFORMAT=&fulltext=turin&searchid=1&FIRSTINDEX=0&resourcetype=HWCIT] qui montrent des réductions de l’ordre de 11% à 40% dans les admissions en urgence de cas d’infarctus du myocarde. On a depuis montré, que toutes ces études souffrent de graves erreurs méthodologiques[http://student.bmj.com/search/pdf/04/06/ppr.pdf][http://tobaccoanalysis.blogspot.com/2006/09/pueblo-study-concludes-that-smoking.html], si ce n’est de manipulations délibérées [http://tobaccoanalysis.blogspot.com/2006/10/piedmont-italy-study-becomes-latest-in.html] Les réductions constatées semblent correspondre aux variations aléatoires annuelles ou saisonnières, phénomène grossi par la petite taille des communes et le faible nombre de cas, ou ne font que confirmer des tendances à la baisse déjà manifestes plusieurs années avant l’entrée en vigueur de l’interdiction.
 
En 2006, le Pr. Dautzenberg [http://www.tabac.gouv.fr/article.php?id_article=200] avait affirmé que ces études étaient « une magnifique démonstration » de l’efficacité des interdictions de fumer, lui permettant d’espérer une réduction de 6000 à 7000 cas d’infarctus en France dès la première année de l’interdiction de fumer sur les lieux du travail. Selon le Figaro [http://www.lefigaro.fr/france/20071024.FIG000000036_tabac_les_entreprises_jouent_le_jeu.html] , les « bénéfices en termes de santé public de l’interdiction de fumer en 2007 ont été nuls, le nombre des infarctus et accidents cérébraux vasculaires est resté stable », fait que le Pr. Dautzenberg a reconnu.
La nouvelle d’une réduction significative des infarctus en Ecosse a aussi été démentie [http://news.bbc.co.uk/1/hi/magazine/7093356.stm] par les statistiques officielles des services de santé écossais. Une réduction de 8% d’infarctus après l’interdiction de fumer dans la ville de New York est par contre constatée par une étude plus sérieuse. [http://www.ajph.org/cgi/content/abstract/97/11/2035]