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'''Robert Doisneau''' (né le {{Date de naissance|14|avril|1912|en photographie}} à [[Gentilly]] - mort le {{Date de décès|1|avril|1994|en photographie}} à [[Montrouge]]) est un [[photographe]] [[France|français]], parmi les plus populaires d'[[après-guerre]]. Il fut, aux côtés de [[Willy Ronis]], d'[[Édouard Boubat]], d'[[Izis]], d'[[Émile Savitry]] et d'[[Yvette Troispoux]], l'un des principaux représentants du courant de la [[photographie humaniste]] française.
 
== Biographie ==
Nique ta mere
Robert Doisneau est né dans le sud de la banlieue parisienne au sein d'une famille bourgeoise. Il étudie les [[Arts graphiques]] à l’[[École Estienne]] et obtient son diplôme de [[Gravure|graveur]] et de [[Lithographie|lithographe]] en [[1929]].
 
Un an plus tard, il réussit à intégrer l’[[Atelier Ullmann]] en tant que [[photographe]] publicitaire. En [[1931]], Robert Doisneau rencontre Pierrette Chaumaison avec qui il se marie trois ans plus tard ; il devient cette même année l’opérateur d’[[André Vigneau]] avec lequel il découvre la [[Nouvelle Objectivité]] photographique.
 
En 1932, il vend son premier reportage photographique, qui est diffusé dans l’''[[Excelsior (journal)|Excelsior]]''.
 
En [[1934]], le constructeur automobile [[Renault]] de [[Boulogne-Billancourt]], l’embauche comme [[photographe]] industriel, mais, du fait de ses retards successifs, il se fait renvoyer cinq ans plus tard, en [[1939]].
 
Désormais sans emploi, Robert Doisneau tente de devenir photographe illustrateur indépendant. Il rencontre, peu avant le début de la [[Seconde Guerre mondiale]], [[Charles Rado]], fondateur de l’agence [[Rapho]]. Son premier reportage, sur le canoë en [[Dordogne (département)|Dordogne]], est interrompu par la déclaration de guerre et la mobilisation générale.
 
Après la Seconde Guerre mondiale, Robert Doisneau devient photographe indépendant en intégrant officiellement, dès [[1946]], l’agence de photographie Rapho. C'est sans doute à cette époque que se manifeste l'influence réciproque entre lui et [[Jacques Henri Lartigue]].
 
Il se met alors à produire et à réaliser de nombreux reportages photographiques sur des sujets très divers : l’actualité parisienne, le Paris populaire, des sujets sur la province ou l’étranger ([[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]], [[États-Unis]], [[Yougoslavie]], etc.). Certains de ses reportages paraîtront dans des magazines comme ''[[Life]]'', ''[[Paris Match]]'', ''[[Réalités (France)|Réalités]]'', ''[[Point de vue (hebdomadaire)|Point de vue]]'', ''[[Regards]]'', etc.
 
En [[1947]], il rencontre [[Robert Giraud]], chez l'antiquaire [[Romi (écrivain)|Romi]], c’est alors le début d'une longue amitié et d'une fructueuse collaboration. Doisneau publiera une trentaine d’albums dont ''La Banlieue de Paris'' ([[Éditions Seghers|Seghers]], 1949), avec des textes de [[Blaise Cendrars]]. Il travaillera un temps pour ''[[Vogue]]'', de [[1948]] à [[1953]] en qualité de collaborateur permanent. Il est aussi ami de [[Jacques Yonnet]] et ses photos illustrent son fameux ''Enchantements sur Paris'' (Denoël, 1954) devenu ''La ville des maléfices'' (Biblio).
 
Son talent de photographe sera récompensé à diverses reprises : le prix [[Kodak]] en [[1947]], le [[prix Niépce|prix Niepce]] en [[1956 en photographie|1956]]. En [[1960 en photographie|1960]], Doisneau monte une exposition au [[Musée d'art contemporain de Chicago]]. En 1975, il est l'invité d'honneur du festival des [[Rencontres d'Arles]] (France). Une exposition lui y est consacrée.
Il recevra d'autres prix pour son travail : le Prix du Livre des Rencontres d'Arles pour ''L'Enfant et la Colombe'' (1979) et pour ''Trois secondes d'éternité'' en 1980, chez [[contrejour]], le [[Grand Prix national de la photographie]] en [[1983]] et le [[prix Balzac]] en [[1986]].
En 1986, le festival des Rencontres d'Arles présente une exposition intitulée ''De Vogue à Femmes, Robert Doisneau''.
En [[1992]], Doisneau présente une rétrospective au [[Musée d'art moderne d'Oxford]]. Ce sera la dernière exposition de ses œuvres organisée de son vivant. En 1994, le festival des Rencontres d'Arles présentait ''Hommage à Robert Doisneau''.
 
Sa femme Pierrette meurt en 1993 alors qu'elle souffre de la [[maladie de Parkinson]] et d'[[maladie d'Alzheimer|Alzheimer]]. Robert Doisneau meurt lui six mois plus tard, le {{Date|1|avril|1994|en photographie}}, à [[Montrouge]]. Il est enterré à [[Raizeux]], aux côtés de sa femme.
 
== Son œuvre ==