« Photographie/Image numérique/Généralités » : différence entre les versions

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Les images les plus contrastées sont obtenues par projection ou sur un écran informatique. On peut atteindre aujourd'hui des contrastes très élevés, ce qui fournit des images « brillantes », mais il n'est pas vraiment utile d'aller loin au-delà d'un contraste de 3,7, c'est-à-dire un écart des luminances extrêmes qui dépasserait un rapport de 1 à 5 000.
 
Il en va tout autrement avec les images tirées sur papier. Dans le cas d'un tirage brillant uniformément éclairé, les blancs réfléchissent environ 2080 % de la lumière qu'ils reçoivent et les noirs environ 2 %, dans des directions autres que celle de la réflexion spéculaire. Le rapport des luminances extrêmes plafonne aux environs de 40, ce qui correspond à un contraste de 1,6. S'il s'agit de papier mat, les blancs réfléchissent encore environ 20 % de la lumière mais les noirs peuvent en renvoyer 10 %, le rapport des luminances extrêmes tombe à 8 et le contraste n'est plus que de 0,9. Quel que soit le type de papier utilisé, il faudra donc presque toujours « comprimer » l'étendue des valeurs du sujet pour qu'elles soient rendues par une gamme de valeurs bien étalées.
 
Pour évaluer le nombre maximum d'échelons et donc de nuances de gris que l’œil peut distinguer, il faut se reporter aux sujets les plus contrastés. Les divers auteurs s'accordent sur le fait que pour passer de la valeur la plus sombre à la plus lumineuse, une centaine d'échelons suffit dans la plupart des cas.