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Les premières photographies de Claude Dityvon sur les [[bidonville]]s de [[La Courneuve]] datent de [[1967]]. En [[1968]], il photographie les [[Mai 1968 (France)|évènements de mai 1968]]. Son travail est récompensé par l'attribution, en [[1970]], du [[Prix Niépce]].
Il est co-fondateur, en [[1972]], avec sept autres photographes ([[Alain Dabgert]], [[Martine Franck]], [[Hervé Gloaguen]], [[François Hers]], [[Richard Kalvar]], [[Jean Lattès]], [[Guy Le Querrec]]) de l’éphémère et remuante [[Viva (agence)|Agence Viva]]. Ils réalisèrent des reportages en profondeur sur la vie quotidienne. Leur curiosité envers la société des années troublées de l'après-Mai 1968 et une vision différente des autres agences ([[Gamma (agence)|Gamma]], [[Magnum Photos|Magnum]], [[Rapho]], [[Sygma]] et [[Sipa]]) ont contribué au renouvellement de l'art photographique dans le reportage. Victime de sa différence et de divergences internes, l’agence cessa son activité en [[1982]].
Reporter, Dityvon est avant tout un photographe voulant laisser un témoignage social sur la société dans laquelle il vit.
Ses sources d’inspiration sont, entre autres, le [[cinéma]] (le muet et le noir et blanc des [[années 1950]]), la [[poésie]], le [[jazz]] et la [[littérature]].
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