« Photographie/Objectifs/Ouverture d'un objectif, éclairement des images, vignettage » : différence entre les versions

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=== Cas des lentilles minces ===
 
L''''ouverture maximale''' d'une lentille mince est une donnée physique qui correspond au diamètre de son diaphragme lorsqu'il est totalement ouvert. Cependant, on ne l'utilise pas directement car des lentilles dont lesle diamètresdiamètre d'ouverture maximale sontest identiquesidentique mais dont la distance focale est différente donnent des images d'autant moins lumineuses que leurcette distance focaledernière est plus grande. Cela se comprend facilement si l'on considère que toutes choses égales par ailleurs, si ces lentilles reçoivent des flux lumineux identiques, elles les répartissent sur des surfaces d'image croissantesdont l'aire est proportionnelle au carré de la distance focale.
 
En pratique, on utilise l''''ouverture relative''', exprimée par l'inverse du rapport du diamètre d'ouverture à sa distance focale. Par exemple, un objectif ayant une distance focale de 50 mm et un diaphragme de diamètre 25 mm aura une ouverture relative de 50/25 = 2, ce que l'on note f/2. On parlera communément d'une lentille « ouverte à 2 ». CetteÀ définitionquelques estdétails encore valableprès, àcette quelquesdéfinition détailsreste près,valable pour tous les objectifs simples.
 
Remarquons au passage que si l'on ferme le diaphragme, son diamètre diminue tandis que le nombre représentant l'ouverture relative augmente, de sorte qu'il eut été plus logique de l'appeler « fermeture relative » ! Cependant, en prenant le rapport dans ce sens, on évite l'usage de nombres inférieurs à 1, peu pratiques à graver et à lire (0,78, 0,126...).
 
L'intérêt pratique de cette notion d'ouverture relative tient au fait que placées dans les mêmes conditions et quelles que soient leurs autres caractéristiques, diverses lentilles parfaitement transparentes donnent des images de même éclairement si leur ouverture relative est identique.
 
Diverses échelles ont été utilisées au fil des années. Sur les objectifs modernes, on trouve une partie des valeurs normalisées suivantes :
 
 
<center><big>'''f/1 - 1,4 - 2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 - 22 - 32 - 45 - 64 - 90 - etc.'''</big></center>
 
Il arrive assez fréquemment que l'ouverture maximale d'un objectif soit donnée par un nombre intermédiaire, par exemple 1,8 ou 3,5.
 
En passant d'une valeur à la suivante, le diamètre de l'ouverture est divisé par 1,414 (racine carrée de 2), de sorte que l'aire de l'ouverture est divisée par 2 ; il entre donc deux fois moins de lumière dans l'appareil. En fermant le diaphragme d'un cran (on dit par extension « d'un diaphragme »), on divise donc par 2 l'éclairement de l'image. Attention, la progression est [[Photographie/Mathématiques/Progressions arithmétiques et géométriques|géométrique]] et pas arithmétique : fermer d'un cran divise par 2, fermer de 2 crans divise par 4, de 3 crans, par 8, de 4 crans, par 16, et ainsi de suite.
 
IlAssez arrivefréquemment, assezpour fréquemmentdes raisons qui tiennent à sa queconception, l'ouverture maximale d'un objectif soitest donnée par un nombre intermédiaire, par exemple 1,8 ou 3,5.
 
Remarquons au passage que si l'on ferme le diaphragme, son diamètre diminue tandis que le nombre représentant l'ouverture relative augmente, de sorte qu'il eut été plus logique ded'utiliser l'appelerexpression « fermeture relative » ! Cependant, en prenantchoisir le rapport dansfocale ce/ sens,diamètre onplutôt que l'inverse évite l'usage de nombres inférieurs à 1, qui seraient peu pratiques à graverlire, età utiliser ou à liregraver sur les montures (0,78, 0,126...).
 
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