« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Importance des conditions d'observation des photographies » : différence entre les versions

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Une fois la prise de vue réalisée, il est très facile d'accentuer le flou d'une photographie mais il est en revanche impossible de retrouver les traces des fins détails du sujet sur un support où elles n'auraient pas été enregistrées. Bien d'autres facteurs non négligeables conditionnent également la qualité finale d'une photographie : la structure de la pellicule ou du capteur, le développement, le tirage ou l'impression, la projection ou la vision sur écran, etc. Peu importe que le procédé soit argentique, numérique ou mixte.
 
Prenons pour exemple un agrandissement en 20 x 30 cm d'une certaine image et supposons qu'il faille l'observer à 50 cm. Un agrandissement 3 fois plus grand de cette même image dans le rapport 3 fournit un « poster » de 60 x 90 cm que nous devons logiquement observer à 1,5 m. Toutes choses égales par ailleurs, les éléments pertinents et les imperfections de l'image originale sont alors agrandis trois fois mais, comme la distance d'observation est elle aussi triplée, l'œil les perçoit sous le même angle dans les deux cas ; de ce fait, son appréciation sur la netteté est normalement identique, si la technique d'agrandissement n'a pas fait trop de dégâts.
 
Ce raisonnement peut être étendu à tous les rapports d'agrandissement, pourvu qu'ils soient suffisants, et à toutes les distances d'observation, pourvu que l'angle soit conservé. Il est donc général et la conclusion va de soi :