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En tête des mets de fêtes, le kedjenou (mélanger en français) de Poulet. Cette spécialité de l’ethnie baoulé s’est imposée comme l’un des classiques culinaires festifs de tout le pays<ref>http://www.rti.ci/infos_cuisine_7830_recette-du-jour-le-bon-kedjenou-de-poulet-de-cote-d-ivoire.html</ref>. Sa particularité : un goût délicieux<ref>http://www.afriquecuisine.com/recette2.html</ref> de soupe de poulet cuit à la vapeur et savamment relevé à l’épice.
Suit le poulet braisé, un met qui peut être accompagné avec presque tout. Du riz et une sauce, de
Au niveau des recettes importées, les plats sénégalais du Poulet Yassa<ref>http://www.recettesafricaine.com/yassa-au-poulet.html</ref> et du Tiéboudiene (appelé en Côte d’Ivoire « Tchep) constituent aujourd’hui des adoptions culinaires typiques des grandes célébrations populaires ivoiriennes.
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=== La cuisine pour nourrir ===
[[Fichier:Kabato.jpg|thumb|241x241px|Kabato, plat prisé des peuples du Nord de la Côte d'Ivoire]]
Riche de ses 60 ethnies, la Côte d’Ivoire possède une variété culinaire. Chaque groupe
Les autres peuples du Nord tels que les [[w:Dioula_(peuple)|Dioula]] ou les [[w:Koulango_(peuple)|Koulango]] dépendent de la culture du riz, du mil, et de l’arachide<ref name=":0">Food in every country: Côte d'Ivoire - http://www.foodbycountry.com/Algeria-to-France/C-te-d-Ivoire.html</ref>.
Les peuples Côtiers
Malgré divers régimes et habitudes alimentaires, les peuples de Côte d'Ivoire ont une alimentation basée généralement sur les céréales et les tubercules. Ainsi certains aliments sont de base à travers tout le pays
=== La nourriture, objet de culte ===
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[[Fichier:Plat de foufou huile rouge.JPG|alt=|left|thumb|238x238px|Plat de Foufou]]L'igname symbolise le lien avec la terre, les ancêtres disparus. La coutume veut donc que l’on ne consomme point la nouvelle récolte d’igname avant l’accomplissement du rituel aux ancêtres. Afin d’accomplir le rite, la nouvelle igname est préparée et pillée jusqu'à obtenir le foufou, auquel l’on ajoute de l'huile rouge. Cette patte est ensuite répandue sur les chaises royales et aussi sur les outils de travail : faucille, daba, machette : C’est le début du rituel d’adoration et de reconnaissance aux ancêtres.<ref>http://www.rezoivoire.net/cotedivoire/patrimoine/64/l-ananipo-ou-fete-des-ignames.html#.VZEqzxvtmko</ref>
À [[w:Agboville|Agboville]] par exemple, localité des Abbey, un peuple du groupe Akan, la fête des ignames est aussi appelée « Djidja » et s’étend sur trois jours. Durant cette période danses et surtout mets locaux sont à l’honneur. Les femmes n’ont alors le droit de concevoir d’autre plat que le [[Livre de cuisine/Foufou sauce claire|Foufou]] d’igname « Pkonan »<ref>L'Ananipô ou fête des ignames - http://news.abidjan.net/h/476147.html</ref>. Après ces festivités et rituels, les villageois peuvent sans aucun risque, consommer la nouvelle igname.
=== Un prétexte pour se retrouver ===
[[Fichier:VinDePalm.JPG|thumb|263x263px|Le [[w:Bandji|vin de palme]], boisson alcoolisée locale, accompagne généralement les repas au village]]
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