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== Photographe de Sa Majesté l'Empereur ==
Il s'intéresse très tôt à la [[photographie]]. Dès [[1844]], il possédepossède un atelier à [[Paris]], et jouit d'une solide réputation. Il est installé professionnellement depuis de nombreuses années au 5 [[Boulevard des Capucines]], quand il s'associe aux frères Mayer ([[Léopold-Ernest Mayer]] et [[Louis-Frédéric Mayer]]). Leur société demeure à cet adresse, et deviendra une importante entreprise commerciale. Utilisant initialement le [[daguerréotype]], leur atelier sera un des premiers à se spécialiser dans le [[portrait]] photographique retouché à l'[[aquarelle]] ou à l'[[peinture à l'huile|huile]]. La faveur impériale s'est attachée à l'atelier. Il réalise de nombreux portraits de la famille impériale durant le [[Second Empire]]. Entre [[1855]] et [[1862]], période la plus brillante de l'atelier, toutes les personnes à la mode (la cour, l'aristocratie, la haute finance, actrices et musiciens) se pressent dans leur salon. Ils seront fournisseurs du Roi du [[Wurtemberg]], du Roi du [[Portugal]], et du Roi de [[Suède]]. À partir de [[1862]], la clientèle devient plus mêlée, et après [[1866]], tout à fait ordinaire.
 
== Photographe de la comtesse de Castiglione ==
 
Sa rencontre avec la [[Comtesse de Castiglione]] a lieu en [[1856]]. Il restera le photographe attitré de la Comtesse durant 40 ans. En [[1867]], '''Pierson''' expose son portrait en dame de cœur à la section française de photographie de l'[[Exposition universelle de 1867|exposition universelle]] de [[Paris]]. Entre [[1861]] et [[1867]], s'installe une intense collaboration entre le photographe et son modèle. Celle-ci lors de nombeusesnombreuses séances de pose excelle dans l'art de la mise en scène et développe des rôles de madone, femme affligée, mère, femme à la mode dans des tenues extravagantes. Dans une atmosphère ludique qui laisse une large part à l'improvisation, la Comtesse crée avec l'aide de de son photographe différents personnages. Robes, coiffures, attitudes, tout est étudié pour créer un effet dramatique. Grâce à des effets de miroirs, elle peut se dédoubler et se présenter sous différents aspects. Certaines études la montrent allongée, cheveux défaits. Toujours à sa demande il photographie ses jambes et ses pieds, qui sont considérés comme des images à message érotique très avancé pour l'époque.
 
== La maison Braun et le musée du Louvre ==