« Introduction au cours de questions monétaires et financières/Les mécanismes d'expansion de l'offre de monnaie » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
décat
orthographe
 
Ligne 19 :
Bien qu'elles se posent différemment selon les types de finances, les critères de décisions utilisés par les acteurs sont généralement l'efficacité économique, la rentabilité des fonds, et la répartition du risque.
 
La décisondécision financière a souvent été qualifiée de "décision sous contrainte de risque et d'incertitude". Par convention
* le risque est ce qui peut être quantifié sous forme de probabilités issues de statistiques historiques
* l'incertitude (ou ambiguitéambigüité) est ce qui, en l'absence de séries historiques pertinentes, ressort de scenarios hypothétiques. Pour assimiler les incertitudes aux risques, on utilise des probabilités subjectives mais ajustables en fonction de l'arrivée de nouveaux éléments (probabilités bayesiennes).
 
Les marchés financiers modernes sont devenus d'énormes lieux (de plus en plus électroniques plutôt que physiques) où s'échangent les risques, sous la forme d'achat et de vente de "contrats dérivés" standardisés, entre les acteurs économiques qui veulent s'en protéger et ceux qui veulent en tirer parti en les prenant à leur compte. Concernant ces derniers, on qualifie souvent de "spéculation financière" cette fonction essentielle pour permettre la "liquidité" de ces marchés (autrement dit l'existancel’existence en permanence de contreparties aux offres et aux demandes qui se présentent sur le marché).
 
Cette orientation fortement centrée "risque" ou du moins "équilibre risque - rentabilité", fait que la théorie financière moderne est devenue basée essentiellement, voire exagérèmentexagérément, sur des modèles probabilistes et hyperrationels, nourris à partir de données statistiques, notamment sur la "volatilité" des prix et des rendements. Cela limite quelque peu le champ de cette théorie, car les évênementsévènements, et aussi les comportements - pas toujours totalement rationnels - des acteurs, ne sont pas toujours quantifiables et probabilisables ou, quand ils le sont, peuvent d'écarter des statistiques passées.
 
De nouveaux modèles dit de "finance comportementale" commencent à apparaître, notamment pour prendre en compte certains excès apériodiques connus sous le nom de "bulle financière" et de "krach".
Ligne 34 :
Le rendement d'un actif financier est, jusque là aucune erreur possible, le ratio revenu / prix de marché de l'actif financier. '''r = R / P'''
 
Sans grands effortefforts mathématiques il en découle que le prix s'obtient par la division revenu / rendement. '''P = R / r'''
 
Il en ressort que plus le rendement sur le marché est bas plus le prix est élevé.