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Confronté aux lois françaises contre les «  étrangers indésirables  », il quitte Paris en octobre 1939 et émigre à [[New York]] où il rejoint sa mère et son frère. Là, il est chargé par le magazine ''Colliers'' de couvrir le front d’[[Afrique du Nord]] en [[1942]]. Il continue ensuite en [[Sicile]], afin de suivre le débarquement des troupes alliées, pour le magazine {{lang|en|''Life''}}. Ses photos sont empreintes de souffrance et montrent le courage de la population sicilienne dans le conflit. En accompagnant les soldats américains, il prend des clichés partout, même dans les plus petits villages. En effet, la photo symbole du débarquement en Sicile, où l'on voit un soldat américain accroupi et un berger sicilien qui lui indique la route, a été prise près de [[Sperlinga]]<ref>[http://www.castellodisperlinga.it/subpagina.php?idmenu=1&&idsubmenu=43 Sperlinga]</ref>. En février 1943, il rencontre Elaine Justin, alors mariée à l'[[acteur]] [[John Justin]] et avec qui il a une relation qui se rompt en 1945.
Le {{date|6|juin|1944}}, toujours pour {{lang|en|''Life''}}, il est le seul photographe présent lors du [[Bataille de Normandie|débarquement allié en Normandie]], sur la plage d’{{lang|en|[[Omaha Beach]]}}, dans le secteur désigné « ''Easy Red'' » face à [[Colleville-sur-Mer]]. Pendant plus de {{nombre|6|heures}}, sous les obus et entre les balles, il photographie la guerre d'au plus près, avec ses deux [[Contax]] [[24x36]] et un [[Rolleiflex]] [[Moyen format|6x6]]<ref>Album "Robert Capa D Day"|url texte=[http://statics2.pointdevues.com/download/PDF/livre/capa/DP_Capa.pdf]|consulté le 31 octobre 2014</ref>. Aux côtés des soldats, il prend {{nombre|119|photos}}. Cependant, un laborantin de {{lang|en|''Life''}}, pressé par le temps (les photos sont arrivées juste avant le bouclage), ferme dans sa hâte la porte de l’appareil de séchage. L’émulsion des pellicules fond. Finalement, il ne reste que {{nombre|11|photos}} à peu près acceptables, mais plutôt floues. Cette série de photographies est connue sous le titre de « [[Jour J (photo)|Magnificent Eleven]] ».
 
Cette version est cependant remise en cause en 2014 par A. D. Coleman et {{qui|plusieurs photographes}} qui relèvent plusieurs incohérences. Selon eux, les onze photos connues aujourd'hui sont les seules que Capra a prises durant le débarquement et l'histoire du laborantin maladroit est une invention destinée à construire la légende d'un Capra héroïque auteur d'une centaine de clichés durant les six heures de la bataille.<ref>{{Lien web|langue = en|titre = Robert Capa on D-Day|url = http://www.nearbycafe.com/artandphoto/photocritic/tag/robert-capa//|site = http://www.nearbycafe.com/|date = 06/06/2014|consulté le = 27/10/2014}}</ref>