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En [[Espagne]], il devient un fervent [[antifascisme|antifasciste]] mais sa seule arme reste son appareil photo. Il va même jusqu’à monter certaines photos de toutes pièces, notamment une improbable victoire des forces républicaines<ref>{{fr}} [http://www.voir.ca/livres/livres.aspx?iIDArticle=25718 ''Robert Capa - Guerre et amour''].</ref>.
 
C'est pendant ce séjour en Espagne qu'il prend la photographie qui lui vaudra sa grande renommée et qui sera à l’origine du mythe Capa. Intitulée ''[[Mort d'un soldat républicain]]'', elle représente un soldat des forces républicaines, en chemise blanche, s’effondrant après avoir été touché par une balle<ref>[http://rencontrephotographique.com/2010/10/26/mort-dun-milicien-de-robert-capa/ Mort d’un milicien de Robert Capa]</ref>. Cette photo symbolise la [[guerre d’Espagne]] et reste gravée dans la mémoire collective. Néanmoins, une polémique sur l’authenticité de la photo naît à partir de [[1970]]. Une enquête a toutefois permis de découvrir l’identité du soldat : le militant anarchiste [[Federico Borrell García|Federico Borrell Garcia]] qui a bien été tué le {{date|5|septembre|1936}}, le jour où Capa a pris la photo<ref>Présentation de la treizième photo de ''Robert Capa'', collection Photo Poche aux édition [[Nathan (maison d'édition)|Nathan]] (2001), {{ISBN|2097541275}}.</ref> ; la polémique s'arrête un temps mais elle reprend quelques décennies plus tard quand le journal catalan {{lang|ca|''El Periodico''}}<ref>{{ca}}{{lang|ca|''Famosos pillados''}}, de José Manuel Susperregui, {{lang|ca|Espejo de Tinta}}, 2006 {{ISBN|8496280829}}.</ref> affirme en juillet 2009, clichés comparatifs à l’appui, que la photo n’a pas été prise près de Cerro Muriano, mais près de la localité d’Espejo à {{nombre|50|kilomètres}}, endroit où il n’y avait pas de combats à la date de la prise de vue<ref name="NouveObs">[http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20090717.OBS4518/la_celebre_photo_de_robert_capa_serait_un_montage.html La célèbre photo de Robert Capa serait un montage], Le Nouvel Observateur, 17 juillet 2009, qui fait écho au quotidien catalan ''El Periodico'' du même jour.</ref>. Un argument supplémentaire à l'appui de la thèse de la fraude vient du fait que Capa a pris deux photos de soldats républicains différents à cet endroit (une des deux photos étant devenue plus célèbre que l'autre) : aux yeux de {{qui|certains}}, la chute de deux soldats exactement au même point devant un appareil se trouvant dans la même position constituerait un hasard difficilement crédible<ref name="NouveObs"/>.
 
Alors que Robert Capa est de retour à [[Paris]], Gerda Taro est écrasée accidentellement par un char républicain en [[Espagne]] lors des combats de la [[bataille de Brunete]]. Elle meurt le {{date|26|juin|1937|}}<ref>Laure Beaumont-Maillet, « Robert Capa », [http://expositions.bnf.fr/capa/arret/1/index.htm site de la Bibliothèque de France].</ref> et, jusqu’à la fin de sa vie, Capa aimera à dire que Gerda et lui étaient unis par le mariage.