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Il fait la connaissance de [[Simon Gutman]], fondateur de l’agence photos [[Dephot]] (''{{Lang|de|texte=Deutscher Photodienst}}''), qui lui donne l’occasion de couvrir son premier sujet, [[Léon Trotski]]. Il part en novembre [[1932]] pour [[Copenhague]] afin de photographier le responsable [[communisme|communiste]], alors pourchassé par des assassins aux ordres de [[Joseph Staline|Staline]]<ref name="Lebrun">[[Jean Lebrun]], « Robert Capa », émission ''[[La Marche de l'Histoire]]'' sur [[France Inter]], 15 mars 2013</ref>.
 
[[Juifs|Juif]], il quitte en [[1933]] l’Allemagne lorsqu'[[Adolf Hitler]] accède au pouvoir, gagne [[Vienne (Autriche)|Vienne]] mais le chancelier chrétien-social [[Engelbert Dollfuss]] y établit une dictature cléricalo-fasciste, aussi émigre-t-il finalement à [[Paris]] à l’automne [[1934]]. Il rencontre dans les cafés de [[Quartier du Montparnasse|Montparnasse]] [[Henri Cartier-Bresson]] et d'autres juifs émigrés, tels que [[David Seymour]] et [[André Kertész]]. Il décide de franciser son prénom et se fait désormais appeler « André Friedmann ». Épais sourcils, yeux et cheveux noirs, lèvres charnues, son charme est immense<ref name="Lebrun"/>.
 
Au café ''la Capoulade'', il fait en septembre 1934 la connaissance de [[Gerda Taro]], une étudiante allemande [[Antifascisme|antifasciste]], qui d’assistante, devient photographe. Il vit avec elle une histoire d'amour. Il fréquente l'[[Association des écrivains et artistes révolutionnaires]] où elle est inscrite, comme ses principaux amis ou collègues photographes<ref name="Barbancey">{{Lien web|url=http://www.humanite.fr/medias/robert-capa-l%E2%80%99homme-qui-aimait-%E2%80%A8les-exces-de-la-vie-502201|titre=Robert Capa. L’homme qui aimait 
les excès de la vie|auteur=Pierre Barbancey|date=10 août 2012|site=L'Humanité}}</ref>.
 
En [[1935]], il échafaude un subterfuge en sa compagnie en se forgeant la légende d’un photographe américain. Ses photos se vendant très mal, il décide de prendre un [[pseudonyme]] : « Robert Capa », qui sonne plus américain et est plus facile à prononcer<ref>{{Article|prénom1=Brigitte|nom1=Ollier|titre=Robert Capa prend la parole|périodique=Libération|lien périodique=Libération (journal)|jour=22|mois=octobre|année=2013|url texte=http://www.liberation.fr/culture/2013/10/22/robert-capa-prend-la-parole_941171|consulté le=22 octobre 2013}}</ref>. Il invente tout un personnage autour de ce pseudonyme. Capa est américain, Capa est chic, Capa est riche, Capa est mondain<ref name="Capa"/>.
 
La même année, il participe à la création de l’agence [[Alliance-Photo]] aux côtés de [[Pierre Boucher (photographe)|Pierre Boucher]] et de [[Maria Eisner]]. Il immortalise notamment le [[Front populaire (France)|Front populaire]] par sa photo du 14  juillet 1936<ref>[Le 14 Juillet 1936 Trois jours de fêtes, le peuple, l'armée, la France]</ref>.