« Compression de données/Introduction » : différence entre les versions
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== Compression avec pertes ==
La compression avec pertes ne s'applique qu'aux données « perceptuelles », en général sonores ou visuelles, qui peuvent subir une modification, parfois importante, sans que cela ne soit perceptible par un humain. La perte d'information est irréversible, il est impossible de retrouver les données d'origine après une telle compression. La compression sans perte est pour cela parfois appelée '''compression irréversible''' ou '''non conservative'''.
Cette technique est fondée sur une idée simple : seul un sous-ensemble très faible de toutes les images possibles (à savoir celles que l'on obtiendrait par exemple en tirant les valeurs de chaque pixel par un générateur aléatoire) possède un caractère ''exploitable et informatif'' pour l'œil. Ce sont donc ces images-là qu'on va s'attacher à coder de façon courte. Dans la pratique, l'œil a besoin pour identifier des zones qu'il existe des ''corrélations'' entre pixels voisins, c'est-à-dire qu'il existe
Puisque l'œil ne perçoit pas nécessairement tous les détails d'une image, il est possible de reduire la quantité de données de telle sorte que le résultat soit très ressemblant à l'original, voire identique, pour l'œil humain. La problématique de la compression avec pertes est d'identifier les transformations de li'mage qui permettent de réduire la quantité de donnée tout en préservant la qualité perceptuelle.
De même, seul un sous-ensemble très faible de sons possibles est exploitable par l'oreille, qui a besoin de ''régularités'' engendrant elles-mêmes une ''redondance'' (coder avec fidélité un bruit de souffle n'aurait pas grand intérêt). Un codage éliminant cette redondance et la restituant à l'arrivée reste donc acceptable, même si le son restitué n'est pas en tout point identique au son d'origine.▼
▲De même, seul un sous-ensemble très faible de sons possibles est exploitable par l'oreille, qui a besoin de ''régularités'' engendrant elles-mêmes une ''redondance'' (coder avec fidélité un bruit de souffle n'aurait pas grand intérêt). Un codage éliminant cette redondance et la restituant à l'arrivée reste donc acceptable, même si le son restitué n'est pas en tout point identique au son d'origine.
On peut distinguer trois grandes familles de compression avec perte :
* par prédiction, par exemple l'[[Adaptive Differential Pulse Code Modulation|ADPCM]].
* par transformation. Ce sont les méthodes les plus efficaces et les plus utilisées. ([[compression JPEG|JPEG]], [[JPEG 2000]], l'ensemble des normes [[MPEG]]...)
* compression basée sur la récurrence fractale de motifs ([[Compression fractale]]).
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