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==Historique==
Le nom d'EUMIG est composé des initiales de " ELEKTRIZITÄTS UND METALLWAREN IDUSTRIE GESELLSCHAFT ". Au début ([[1919]]), elle produisait principalement des briquets et des composants électriques. De 1924 à 1962, des postes de radio et des enregistreurs et, à partir des années 1930, du matériel ciné pour amateurs aux formats successifs de 9,5 mm, 8 mm, 16 mm et enfin Super 8 mm. Au fil des années, elle parvenait à couvrir une gamme complète de caméras, projecteurs et accessoires. La société s'était distinguée par de nombreuses innovations. Ainsi, en 1935, elle proposait déjà la C2 première [[caméra]] au monde "semi-automatique" (c'est-à-dire avec un posemètre couplé au diaphragme). En 1937, la C4, première caméra au monde à moteur électrique n'était pas moins remarquable. Finalement, la Eumig a su bénéficier de ses expériences complémentaires (technique audio et technique cinématographique) pour sortir le film d'amateur du mutisme et pour produire pendant plus de vingt années des caméras et des projecteurs sonores. En 1970, EUMIG acquiert la division BOLEX de la prestigieuse marque suisse Paillard.
EUMIG a dû cesser ses activités en 1982, suite à l'échec du Polavision (dans lequel la marque avait suivi Polaroid). Bolex possède de nombreuses pièces de rechange des appareils Eumig et assure encore l'entretien et la réparation des appareils de cette marque disparue.
Suite à la percée de la technique vidéo sur le marché de l'amateur, EUMIG a dû cesser ses activités en 1982, comme beaucoup d'autres fabricants de matériel cinématographique de l'époque.
 
==Voir aussi==