« Histoire de France/La Révolution » : différence entre les versions

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*le tiers-état : cette catégorie est à la limite de la survie. N'ayant rien à perdre, elle peut se révolter très facilement ; ce danger de révolte est augmenté en cas de mauvaises récoltes et de hausse des prix.
 
Les parlements, tribunaux composés de nobles choisis par le roi (et le plus souvent par naissance) refusent vers 1785 de signer la réforme fiscale royale. Le roi punit les nobles, mais finalement les laisse faire. Paradoxalement, ils sont soutenus par les plus pauvres du tiers-état, qui soutiennent tous ceux qui protestent comme lors de la journée des Tuiles à Grenoble en juin 1788. Le premier groupe à contester la monarchie absolue est donc la noblesse. Louis XVI est indécis et ne sait pas prendre de décisions. Il n'aime pas la politique et préfère la chasse ou la serrurerie. Contrairement à Louis XVI, il n'aime pas être exposé, il vit dans ses appartements et a une image ridicule auprès du peuple. Il s'avère incapable d'imposer la réforme fiscale qui sauverait l'État de la faillite. Cette réforme visait à faire payer des impôts aux nobles.
 
Le système politique en place est archaïque et bureaucratique. Il n'y a pas de fonctionnaires pour prélever les impôts ; ce sont des fermiers généraux qui donnent de l'argent au roi et prélèvent eux-même l'impôt sur le tiers-état. Ce système est injuste, car ils profitent de leur situation pour soutirer plus d'argent. En outre, les charges des juges sont payantes : pour devenir juge, il faut payer un droit. Ils ne sont pas fonctionnaires et sont payés par les justiciables : la justice est corrompue.