« Photographie/Netteté des images/Profondeur de champ/Questions générales et intérêt esthétique » : différence entre les versions

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En pleine lumière, l'iris est fermé au maximum, ce qui ne suffit pas toujours à éviter l'éblouissement sur une plage ou sur la neige. Quand la luminosité baisse mais reste suffisante pour permettre la perception des couleurs, il s'ouvre de plus en plus jusqu'à son diamètre maximum. Si la lumière baisse encore, il reste grand ouvert et n'intervient plus ; la production de [[rhodopsine]] commence, la sensibilité des bâtonnets croît tandis que la vision des couleurs par les cônes diminue et finit par disparaître.
Accessoirement, quand l'iris se ferme, la profondeur de foyer augmente (nous verrons plus loin ce dont il s'agit) ; pour un œil normal, rien ne change, mais l'image perçue par les personnes souffrant d'un trouble '''non corrigé''' de la [[réfraction]] ou de l'[[accommodation]] ([[myopie]], [[hypermétropie]], [[presbytie]], etc.) devient alors moins floue, ces personnes voient donc mieux en pleine lumière.
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<center>[[Image:Catpupil03042006.jpg|150px]][[File:Кот том 2014-04-02 09-44.jpg|150px]]</center>
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Image:Catpupil03042006.jpg
File:Кот том 2014-04-02 09-44.jpg
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Les pupilles « en amande » des chats et d'autres animaux généralement semi-nocturnes permettent une variation d'ouverture plus grande que les pupilles rondes. Mais qui peut savoir ce que voit exactement un chat ?
|Il en va tout autrement pour l'appareil photo : pour une prise de vue donnée, avec un équipement approprié, la meilleure répartition de la netteté est obtenue pour une ouverture de diaphragme bien précise ; nous verrons plus loin comment on la détermine. Si un équipement mal choisi ou des circonstances inattendues conduisent à s'écarter de cette ouverture optimale, par exemple en raison d'un risque de bougé ou pour des raisons photométriques (elle conduirait à une sur-exposition ou à une sous-exposition), cela se fait toujours au détriment de la qualité de l'image.