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Jean sans Terre qui brûlait de se venger de Philippe, suscita contre la Frane une coalition formidable dans laquelle entrèrent l'empereur d'Allemagne, les comtes de Flandre et de Boulogne. Dans un danger si pressant, Philippe fit appel aux milices des communes ; elles accoururent à Bouvines<ref>Bouvines : dans la Flandre, près de Lille.</ref>, et la victoire fut complète (1214).
;Bataille de Bouvines
[[Image:Bataille de Bouvines Bataille_de_Bouvines.jpg|thumb|250px|Bataille de Bouvines : Philippe face à [[w:Otton de Brunswick|Otton]] (''[[w:Grandes Chroniques de France|Grandes Chroniques de France]]'', XIV{{e}} siècle)]]
Avant la bataille, Philippe entra dans une église, fit une courte prière, puis sortit revêtu de son armure, et le visage animé comme si on l'eût appelé à une fête ; il sauta sur son cheval et dit à ses barons : « Si vous croyez que la couronne soit mieux tenue par l'un de vous que par mois, je la cède volontiers ». Ils répondirent : « Vive Philippe ! ». « Aux Armes ! Aux hommes de guerre, aux armes ! », dit alors le roi, et le chapelain entonna un psaume. La lutte commença par des charges terribles de cavalerie ; le roi fut renversé et enveloppé ; mais Guillaume des Barres s'ouvrit avec son épée, un chemin par où l'on eût pu « mener un char à quatre roues ». Philippe fut sauvé. Othon, lui-même, sur le point d'être saisi par Guillaume des Barres, ne dut son salut qu'à la vitesse de son cheval. Les Français triomphèrent ; parmi les prisonniers étaient cinq comtes, vingt-cinq bannerets<ref>Banneret : seigneur qui, ayant au moins cinquante hommes d'armes, avait le droit de faire porter bannière.</ref> et une foule de seigneurs. L'étendard impérial, porté sur un char et défendu par les plus braves guerriers, avait été mis en pièces. Au retour du roi, les populations accoururent en foule sur son passage, se livrait à des transports de joie inexprimables, et criant au comte de Flandre qu'on emmenait prisonnier : « Ferrand, te voilà enferré ».
;Expédition en Angleterre